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Faras / Kazimierz Michałowski
Titre : Faras : Die Wandbilder in den Sammlungen des Nationalmuseums zu Warschau Type de document : texte imprimé Auteurs : Kazimierz Michałowski (1901-1981), Auteur Editeur : Warszawa : Wydawnictwo Artystyczno-Graficzne Année de publication : 1974 Autre Editeur : Dresden : VEB Verlag der Kunst Importance : 340 p. Présentation : ill. en n. et b. Format : 33 cm Langues : Allemand (ger) Catégories : Faras (Soudan ; site archéologique) -- Conservation
Fouilles de sauvetage (archéologie) -- Soudan
Michałowski, Kazimierz (1901-1981)
Peinture et décoration murales paléochrétiennes -- Soudan -- ConservationMots-clés : Pachoras (Soudan) Index. décimale : 7.025 Dommages. Conservation. Protection Résumé : Faras, connu aussi sous le nom de Pachoras, est un site archéologique de Nubie dans l'actuel Soudan.L'appel du 6 avril 1959 formulé par l'Égypte auprès de l'Unesco pour le sauvetage des temples de Nubie a suscité un écho international et l'on ne cesse de se réjouir des monuments qui ont pu être préservés et s'offrent à nos yeux aujourd'hui. Il ne faut cependant pas oublier que d'autres "monuments" n'ont pu être sauvegardés et qu'ils sont à jamais soustraits à notre regard, à jamais enfouis sous les millions de tonnes d'eau du lac Nasser…
L’équipe du professeur Kazimierz Michałowski, fondateur de la Mission archéologique polonaise du Caire, répond à cet appel.
Ils se consacreront principalement aux vestiges d'une cathédrale nubienne, érigée au VIIe siècle et qui fut active pendant plus de 500 ans. Dédiée à la Vierge et à saint Michel, elle était construite en briques rouges et en pierres qui semblent avoir été "empruntées à des ruines de temples construits sous Thoutmosis III et Ramsès II". Elle réussira ainsi à sauver des eaux "un ensemble de fresques et de peintures murales qui font date dans l'histoire de l'art byzantin". Il s'agit de 169 peintures et fresques bibliques - dont certaines, comme la “Nativité”, mesurent 7 mètres de long sur plus de 4 mètres de haut - qui seront préservées puis découpées avant d'être transportées en bateau pour être exposées dans les musées de Varsovie et de Khartoum.
"Peintes à la détrempe ou à sec sur enduit de plâtre, ces fresques ont gardé dans leurs coloris vifs et délicats une étonnante fraîcheur. Elles représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, la Nativité, la Cène, la Crucifixion, Daniel et ses compagnons dans la fournaise, des peintures de la Vierge, de l'archange saint Michel, des Apôtres. Enfin elles comportent une série de portraits des évêques qui se sont succédé à l'évêché de Faras."
L'équipe sera d'ailleurs extrêmement surprise de découvrir des peintures sur plusieurs niveaux : "Au moment de la dépose d'une fresque, on en découvre par-dessous une autre plus ancienne. Généralement il y a deux ou trois fresques superposées." Le travail de dépose est, on l'imagine, d'autant plus difficile et délicat à accomplir qu'il engage la préservation non pas d'une seule œuvre mais de plusieurs. Si ce n'est la magnifique tête de sainte Anne avec son doigt délicatement posé sur la bouche, et quelques rares autres exemples, force est de reconnaître que la plupart de ces peintures ne ressemblent à aucun style pictural auquel on puisse aisément se référer, ou à coup sûr les rattacher, si ce n'est en une lointaine parenté avec le style byzantin.Kazimierz Michałowski explique ainsi cette sensation de façon admirable : "À la différence de l'art copte égyptien, l'art de la Nubie chrétienne reste étroitement lié en ses débuts à l'art byzantin. Mais les peintres nubiens, s'ils se sont inspirés du style de Byzance, ont une originalité, un sens du pittoresque, une certaine naïveté, aussi, qui leur sont propres, et qui donnent aux oeuvres de Faras une place unique dans l'iconographie du christianisme."
Mais les peintures de Faras, elles, ont été sauvées. Et, en nous offrant une page d'histoire de l'art que nous ne connaissions pas, elles nous interrogent, nous questionnent et nous fascinent.Faras : Die Wandbilder in den Sammlungen des Nationalmuseums zu Warschau [texte imprimé] / Kazimierz Michałowski (1901-1981), Auteur . - Warszawa : Wydawnictwo Artystyczno-Graficzne : Dresden : VEB Verlag der Kunst, 1974 . - 340 p. : ill. en n. et b. ; 33 cm.
Langues : Allemand (ger)
Catégories : Faras (Soudan ; site archéologique) -- Conservation
Fouilles de sauvetage (archéologie) -- Soudan
Michałowski, Kazimierz (1901-1981)
Peinture et décoration murales paléochrétiennes -- Soudan -- ConservationMots-clés : Pachoras (Soudan) Index. décimale : 7.025 Dommages. Conservation. Protection Résumé : Faras, connu aussi sous le nom de Pachoras, est un site archéologique de Nubie dans l'actuel Soudan.L'appel du 6 avril 1959 formulé par l'Égypte auprès de l'Unesco pour le sauvetage des temples de Nubie a suscité un écho international et l'on ne cesse de se réjouir des monuments qui ont pu être préservés et s'offrent à nos yeux aujourd'hui. Il ne faut cependant pas oublier que d'autres "monuments" n'ont pu être sauvegardés et qu'ils sont à jamais soustraits à notre regard, à jamais enfouis sous les millions de tonnes d'eau du lac Nasser…
L’équipe du professeur Kazimierz Michałowski, fondateur de la Mission archéologique polonaise du Caire, répond à cet appel.
Ils se consacreront principalement aux vestiges d'une cathédrale nubienne, érigée au VIIe siècle et qui fut active pendant plus de 500 ans. Dédiée à la Vierge et à saint Michel, elle était construite en briques rouges et en pierres qui semblent avoir été "empruntées à des ruines de temples construits sous Thoutmosis III et Ramsès II". Elle réussira ainsi à sauver des eaux "un ensemble de fresques et de peintures murales qui font date dans l'histoire de l'art byzantin". Il s'agit de 169 peintures et fresques bibliques - dont certaines, comme la “Nativité”, mesurent 7 mètres de long sur plus de 4 mètres de haut - qui seront préservées puis découpées avant d'être transportées en bateau pour être exposées dans les musées de Varsovie et de Khartoum.
"Peintes à la détrempe ou à sec sur enduit de plâtre, ces fresques ont gardé dans leurs coloris vifs et délicats une étonnante fraîcheur. Elles représentent des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, la Nativité, la Cène, la Crucifixion, Daniel et ses compagnons dans la fournaise, des peintures de la Vierge, de l'archange saint Michel, des Apôtres. Enfin elles comportent une série de portraits des évêques qui se sont succédé à l'évêché de Faras."
L'équipe sera d'ailleurs extrêmement surprise de découvrir des peintures sur plusieurs niveaux : "Au moment de la dépose d'une fresque, on en découvre par-dessous une autre plus ancienne. Généralement il y a deux ou trois fresques superposées." Le travail de dépose est, on l'imagine, d'autant plus difficile et délicat à accomplir qu'il engage la préservation non pas d'une seule œuvre mais de plusieurs. Si ce n'est la magnifique tête de sainte Anne avec son doigt délicatement posé sur la bouche, et quelques rares autres exemples, force est de reconnaître que la plupart de ces peintures ne ressemblent à aucun style pictural auquel on puisse aisément se référer, ou à coup sûr les rattacher, si ce n'est en une lointaine parenté avec le style byzantin.Kazimierz Michałowski explique ainsi cette sensation de façon admirable : "À la différence de l'art copte égyptien, l'art de la Nubie chrétienne reste étroitement lié en ses débuts à l'art byzantin. Mais les peintres nubiens, s'ils se sont inspirés du style de Byzance, ont une originalité, un sens du pittoresque, une certaine naïveté, aussi, qui leur sont propres, et qui donnent aux oeuvres de Faras une place unique dans l'iconographie du christianisme."
Mais les peintures de Faras, elles, ont été sauvées. Et, en nous offrant une page d'histoire de l'art que nous ne connaissions pas, elles nous interrogent, nous questionnent et nous fascinent.Réservation
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