Titre : |
Bram Van Velde : Rétrosperctive de l'oeuvre lithographiée |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bram Van Velde, Auteur ; Pierre Alechinsky (1927-....), Auteur |
Editeur : |
Tielt : Lannoo |
Année de publication : |
1984 |
Importance : |
[n.p.] |
Présentation : |
ill. en n. et b. et en coul. |
Format : |
24 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Art abstrait École de Paris (art) Lithographie -- 20è siècle Velde, Bram van (1895-1981)
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Index. décimale : |
75(092) Peintres |
Résumé : |
Bram van Velde naît le 19 octobre 1895 à Zoeterwoude, près de Leyde. Autodidacte, il fut très jeune attiré par la peinture, à douze ans il travaille comme apprenti dans un atelier décoration intérieure Schaijk & Kramers, à La Haye. Il est alors encouragé dans son art par la famille Kramers, collectionneurs et amateurs sensibles à son talent. Elle sera régulièrement son mécènes jusque vers 1934. Sa carrière décolle, en février 1927 il se rend à Brême pour y exposer ses œuvres. Il est admis, ainsi que son frère Geer, au Salon des Indépendants, à Paris. Influencé au tout début par les expressionnistes allemands, il recevra, à Paris, l’influence des fauves. Il travaille jusqu'à obtenir une abstraction personnelle, dont il ne s'est plus écarté. Dans une série de compositions aux fruits devant la fenêtre, il opère une dissémination de la forme dans la surface et abolit la distance entre intérieur et extérieur, les formes conçues comme des éléments signalétiques prise dans un système de contours et de cernes tendent à l'imbrication des surfaces. Il se distingue des artistes français qui sont arrivés au style abstrait par le biais de l'impressionnisme et du cubisme. C'est en 1939 que l'artiste crée son propre langage plastique, avec trois grandes gouaches qui fonderont l’autonomie de son art. S'affirme une grande autonomie de la peinture. Éprouvé par la terreur de la guerre, van Velde cesse toute activité picturale de 1941 à 1945. Il est dès l’après-guerre, en pleine maîtrise du langage plastique qui caractérisera l’ensemble de son oeuvre. Les tensions intérieures du peintre matérialiseront une conception de l’espace qui lui est éminemment personnelle. Il aima à inscrire la fluidité dans son travail, donnant le plus souvent une transparence lumineuse à ses compositions. Ce n’est que dans les années 1960, alors qu’il s’est installé à Genève, que l’artiste connaît une certaine reconnaissance. Dès 1961, le rythme des expositions s'accélère. Un premier film de Jean-Michel Meurice est tourné sur sa vie. En octobre 1964 le jeune auteur Charles Juliet lui a rendu visite pour la première fois. Van Velde oscille entre Paris et Genève, où il commence à peindre avant de s'y installer en 1967. La suite des gravures Prisunic dont s'occupe Jacques Putman marque le début de la production de lithographies qui comptera à sa mort plus de 400 numéros. En 1973, il peint à La Chapelle-sur-Carouge quelques grandes gouaches qui sont comme un dernier déploiement "sauvage" de la couleur dans son œuvre. Aimé Maeght le reprend alors dans sa galerie. |
Bram Van Velde : Rétrosperctive de l'oeuvre lithographiée [texte imprimé] / Bram Van Velde, Auteur ; Pierre Alechinsky (1927-....), Auteur . - Tielt : Lannoo, 1984 . - [n.p.] : ill. en n. et b. et en coul. ; 24 cm. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Art abstrait École de Paris (art) Lithographie -- 20è siècle Velde, Bram van (1895-1981)
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Index. décimale : |
75(092) Peintres |
Résumé : |
Bram van Velde naît le 19 octobre 1895 à Zoeterwoude, près de Leyde. Autodidacte, il fut très jeune attiré par la peinture, à douze ans il travaille comme apprenti dans un atelier décoration intérieure Schaijk & Kramers, à La Haye. Il est alors encouragé dans son art par la famille Kramers, collectionneurs et amateurs sensibles à son talent. Elle sera régulièrement son mécènes jusque vers 1934. Sa carrière décolle, en février 1927 il se rend à Brême pour y exposer ses œuvres. Il est admis, ainsi que son frère Geer, au Salon des Indépendants, à Paris. Influencé au tout début par les expressionnistes allemands, il recevra, à Paris, l’influence des fauves. Il travaille jusqu'à obtenir une abstraction personnelle, dont il ne s'est plus écarté. Dans une série de compositions aux fruits devant la fenêtre, il opère une dissémination de la forme dans la surface et abolit la distance entre intérieur et extérieur, les formes conçues comme des éléments signalétiques prise dans un système de contours et de cernes tendent à l'imbrication des surfaces. Il se distingue des artistes français qui sont arrivés au style abstrait par le biais de l'impressionnisme et du cubisme. C'est en 1939 que l'artiste crée son propre langage plastique, avec trois grandes gouaches qui fonderont l’autonomie de son art. S'affirme une grande autonomie de la peinture. Éprouvé par la terreur de la guerre, van Velde cesse toute activité picturale de 1941 à 1945. Il est dès l’après-guerre, en pleine maîtrise du langage plastique qui caractérisera l’ensemble de son oeuvre. Les tensions intérieures du peintre matérialiseront une conception de l’espace qui lui est éminemment personnelle. Il aima à inscrire la fluidité dans son travail, donnant le plus souvent une transparence lumineuse à ses compositions. Ce n’est que dans les années 1960, alors qu’il s’est installé à Genève, que l’artiste connaît une certaine reconnaissance. Dès 1961, le rythme des expositions s'accélère. Un premier film de Jean-Michel Meurice est tourné sur sa vie. En octobre 1964 le jeune auteur Charles Juliet lui a rendu visite pour la première fois. Van Velde oscille entre Paris et Genève, où il commence à peindre avant de s'y installer en 1967. La suite des gravures Prisunic dont s'occupe Jacques Putman marque le début de la production de lithographies qui comptera à sa mort plus de 400 numéros. En 1973, il peint à La Chapelle-sur-Carouge quelques grandes gouaches qui sont comme un dernier déploiement "sauvage" de la couleur dans son œuvre. Aimé Maeght le reprend alors dans sa galerie. |
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