| Titre : |
Bohèmes au Grand Palais |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Sylvain Amic (1967-....), Commissaire d'exposition ; Galeries nationales du Grand Palais (Paris), Organisateur de réunion, de conférence |
| Editeur : |
Issy-les-Moulineaux : Beaux Arts - TTM éditions |
| Année de publication : |
2012 |
| Collection : |
Beaux-Arts magazine. Hors-série |
| Importance : |
1 vol. (57 p.) |
| Présentation : |
ill. en coul., couv. ill. en coul. |
| Format : |
29 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
2842789407 (br) |
| Note générale : |
Bibliogr. p.58 Numéro de Beaux Arts hors-série, édité à l'occasion de l'exposition "Bohèmes", du 26 septembre 2012 au 14 janvier 2013 au Grand Palais à Paris |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Peinture -- 19e siècle
Peinture -- 20e siècle
Tsiganes -- Dans l'art
Vie de bohème -- Dans l'art
Vie de bohème -- Histoire -- 19e siècle
Vie de bohème -- Histoire -- 20e siècle
|
| Index. décimale : |
7.036 Art du XIXe siècle |
| Résumé : |
Chantée, filmée, versifiée, exaltée, cent fois déclarée morte et toujours renaissante, la « Bohème » fait partie des mythes modernes. Née au milieu du XIXe siècle, entre romantisme et réalisme, elle accompagne une profonde transformation du statut de l’artiste. Désormais le jeune talent ne se place plus sous la protection de quelque prince : il est ce génie solitaire, misérable et incompris qui anticipe les convulsions de la société.
Du phénomène de société au mythe artistique, la figure du bohémien est un sujet de prédilection pour les artistes, nourris du fantasme d’une vie sans attaches et sans règles, intense et sensuelle. Entre séduction et répulsion, ces figures de la liberté et de l’errance peuplent au XVIIe siècle, les œuvres de Georges de La Tour, Simon Vouet ou Sébastien Bourdon, au XVIIIe siècle, les comédies des théâtres et au XIXe siècle, les clairières de Corot, Turner ou Diaz.
À travers Victor Hugo, Théophile Gautier et Franz Liszt, la génération romantique prend fait et cause pour le vagabond, jusqu’à l’avènement de « l’artiste bohème » exalté par des poètes comme Baudelaire et des artistes comme Courbet, Van Gogh, Satie, Modigliani, Picasso, Manet, source essentielle de l’élaboration du mythe moderne de l’artiste.
Mais les bohémiens ne sont finalement véritablement tolérés qu’en peinture et le XXe siècle leur vaudra une répression historique avant que le surréalisme n’érige l’errance en une voie de création majeure.
Par des mises en relations inédites, en s’appuyant sur une vaste iconographie autant que sur les croisements entre les disciplines (peinture, littérature, photographie, musique), cette exposition ambitionne d’apporter un jour nouveau sur cette histoire commune entre tziganes et artistes. Elle éclaire un phénomène qui, de Léonard à Picasso, traverse toute l’histoire des arts et des sociétés, et résonne encore dans le monde contemporain.
À l’occasion de cette exposition, Beaux Arts consacre un hors série sur ce mythe de la bohème et sur la fascination que la nation tzigane a exercé sur l’art et les artistes. |
Bohèmes au Grand Palais [texte imprimé] / Sylvain Amic (1967-....), Commissaire d'exposition ; Galeries nationales du Grand Palais (Paris), Organisateur de réunion, de conférence . - Issy-les-Moulineaux : Beaux Arts - TTM éditions, 2012 . - 1 vol. (57 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm. - ( Beaux-Arts magazine. Hors-série) . ISSN : 2842789407 (br) Bibliogr. p.58 Numéro de Beaux Arts hors-série, édité à l'occasion de l'exposition "Bohèmes", du 26 septembre 2012 au 14 janvier 2013 au Grand Palais à Paris Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Peinture -- 19e siècle
Peinture -- 20e siècle
Tsiganes -- Dans l'art
Vie de bohème -- Dans l'art
Vie de bohème -- Histoire -- 19e siècle
Vie de bohème -- Histoire -- 20e siècle
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| Index. décimale : |
7.036 Art du XIXe siècle |
| Résumé : |
Chantée, filmée, versifiée, exaltée, cent fois déclarée morte et toujours renaissante, la « Bohème » fait partie des mythes modernes. Née au milieu du XIXe siècle, entre romantisme et réalisme, elle accompagne une profonde transformation du statut de l’artiste. Désormais le jeune talent ne se place plus sous la protection de quelque prince : il est ce génie solitaire, misérable et incompris qui anticipe les convulsions de la société.
Du phénomène de société au mythe artistique, la figure du bohémien est un sujet de prédilection pour les artistes, nourris du fantasme d’une vie sans attaches et sans règles, intense et sensuelle. Entre séduction et répulsion, ces figures de la liberté et de l’errance peuplent au XVIIe siècle, les œuvres de Georges de La Tour, Simon Vouet ou Sébastien Bourdon, au XVIIIe siècle, les comédies des théâtres et au XIXe siècle, les clairières de Corot, Turner ou Diaz.
À travers Victor Hugo, Théophile Gautier et Franz Liszt, la génération romantique prend fait et cause pour le vagabond, jusqu’à l’avènement de « l’artiste bohème » exalté par des poètes comme Baudelaire et des artistes comme Courbet, Van Gogh, Satie, Modigliani, Picasso, Manet, source essentielle de l’élaboration du mythe moderne de l’artiste.
Mais les bohémiens ne sont finalement véritablement tolérés qu’en peinture et le XXe siècle leur vaudra une répression historique avant que le surréalisme n’érige l’errance en une voie de création majeure.
Par des mises en relations inédites, en s’appuyant sur une vaste iconographie autant que sur les croisements entre les disciplines (peinture, littérature, photographie, musique), cette exposition ambitionne d’apporter un jour nouveau sur cette histoire commune entre tziganes et artistes. Elle éclaire un phénomène qui, de Léonard à Picasso, traverse toute l’histoire des arts et des sociétés, et résonne encore dans le monde contemporain.
À l’occasion de cette exposition, Beaux Arts consacre un hors série sur ce mythe de la bohème et sur la fascination que la nation tzigane a exercé sur l’art et les artistes. |
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Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h.
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