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N°542(2025 ; avril) - 2025-04-01 - BelgianArtPrize. Art Brussels. Biedermeier [texte imprimé] . - 2025. Langues : Français (fre)
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SL 28248 | Arts Antiques Auctions Collect | Fascicule | ESA Saint-Luc | Beaux-Arts - Biblio | Disponible |
Dépouillements


75 ans de BelgianArtPrize / Céline De Geest in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
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[article]
Titre : 75 ans de BelgianArtPrize Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline De Geest, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 14-19 Langues : Français (fre) Catégories : Artistes -- Belgique -- 20e siècle
Artistes -- Belgique -- 21e siècle
Axell, Evelyne (1935-1972)
Ginckels, Pieterjan (1982-....)
Kasimir, Marin (1957-....)
Kinoshita, Suchan (1960-....)
Nkanga, Otobong (1974-....)
Prix artistiques -- Bruxelles (Belgique) -- 20e siècle
Prix artistiques -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècleIndex. décimale : 75 Peinture Résumé : De Pierre Alechinsky à Suchan Kinoshita, du Prix de la Jeune Peinture Belge au BelgianArtPrize, depuis 75 ans, le plus ancien et plus important prix d’art belge surfe sur les vagues successives de nos arts plastiques nationaux. Ces eaux étant parfois houleuses, l’organisation paraît aujourd’hui prise dans un maelström. Son anniversaire nous offre l’occasion idéale de jeter un regard rétrospectif sur une histoire passionnante.
TEXTE : Celine De Geest
C’est une histoire mouvementée que celle des 75 années au cours desquelles ce prix fut décerné sous d’innombrables formes. Situé à un carrefour fréquenté par des collectionneurs, mécènes, critiques, artistes et institutions artistiques, le BelgianArtPrize (ou BAP) reflète, depuis 1950, les préoccupations de ces acteurs et les intérêts qui leur sont chers. C’est donc un excellent baromètre du monde des arts plastiques belges. Remontant le fil des événements, on découvre une histoire passionnante avec, dans le rôle principal, des artistes émergents, devenus plus tard des valeurs sûres, et d’autres, alors prometteurs, tombés dans l’oubli : des talents parfois reconnus à l’étranger, mais négligés dans leur pays, mais également des artistes engagés et turbulents. C’est aussi une histoire de collectionneurs et de présidents passionnés, de sponsors investis et parfois déçus, d’aristocrates amateurs d’art et de critiques. Afin de célébrer dignement cet anniversaire, le BelgianArtPrize a souhaité, à l’automne prochain, réunir tous ces acteurs autour de la table. « Plus que jamais, cette organisation invite au dialogue », explique la commissaire et auteure Lotte Beckwé, qui s’est plongée dans l’histoire du prix. Sa vice-présidente, Patricia De Peuter, ajoute : « Le BelgianArtPrize est en train de se repositionner : quel est son rôle et que peut-il encore signifier ? Il s’agit d’un important patrimoine immatériel. Ce prix narre une autre histoire de l’art, qui exprime une spécificité belge : la collaboration entre institutions, critiques et collectionneurs.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/en-vedette/75-ans-de-belgianartprize-bien-plus-quun [...]
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 14-19[article] 75 ans de BelgianArtPrize [texte imprimé] / Céline De Geest, Auteur . - 2025 . - P. 14-19.
Langues : Français (fre)
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 14-19
Catégories : Artistes -- Belgique -- 20e siècle
Artistes -- Belgique -- 21e siècle
Axell, Evelyne (1935-1972)
Ginckels, Pieterjan (1982-....)
Kasimir, Marin (1957-....)
Kinoshita, Suchan (1960-....)
Nkanga, Otobong (1974-....)
Prix artistiques -- Bruxelles (Belgique) -- 20e siècle
Prix artistiques -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècleIndex. décimale : 75 Peinture Résumé : De Pierre Alechinsky à Suchan Kinoshita, du Prix de la Jeune Peinture Belge au BelgianArtPrize, depuis 75 ans, le plus ancien et plus important prix d’art belge surfe sur les vagues successives de nos arts plastiques nationaux. Ces eaux étant parfois houleuses, l’organisation paraît aujourd’hui prise dans un maelström. Son anniversaire nous offre l’occasion idéale de jeter un regard rétrospectif sur une histoire passionnante.
TEXTE : Celine De Geest
C’est une histoire mouvementée que celle des 75 années au cours desquelles ce prix fut décerné sous d’innombrables formes. Situé à un carrefour fréquenté par des collectionneurs, mécènes, critiques, artistes et institutions artistiques, le BelgianArtPrize (ou BAP) reflète, depuis 1950, les préoccupations de ces acteurs et les intérêts qui leur sont chers. C’est donc un excellent baromètre du monde des arts plastiques belges. Remontant le fil des événements, on découvre une histoire passionnante avec, dans le rôle principal, des artistes émergents, devenus plus tard des valeurs sûres, et d’autres, alors prometteurs, tombés dans l’oubli : des talents parfois reconnus à l’étranger, mais négligés dans leur pays, mais également des artistes engagés et turbulents. C’est aussi une histoire de collectionneurs et de présidents passionnés, de sponsors investis et parfois déçus, d’aristocrates amateurs d’art et de critiques. Afin de célébrer dignement cet anniversaire, le BelgianArtPrize a souhaité, à l’automne prochain, réunir tous ces acteurs autour de la table. « Plus que jamais, cette organisation invite au dialogue », explique la commissaire et auteure Lotte Beckwé, qui s’est plongée dans l’histoire du prix. Sa vice-présidente, Patricia De Peuter, ajoute : « Le BelgianArtPrize est en train de se repositionner : quel est son rôle et que peut-il encore signifier ? Il s’agit d’un important patrimoine immatériel. Ce prix narre une autre histoire de l’art, qui exprime une spécificité belge : la collaboration entre institutions, critiques et collectionneurs.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/en-vedette/75-ans-de-belgianartprize-bien-plus-quun [...] L'Art Brut se fait une place / Gilles Bechet in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
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[article]
Titre : L'Art Brut se fait une place Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Bechet, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 34-39 Langues : Français (fre) Catégories : Art brut -- 20e siècle
Art brut -- 21e siècle
Cadi, Jorge Alberto (1963-....)
Goesch, Paul (1885-1940)
Hodinos, Emile Josome (1853-1905)
Lambert, Joseph (1950-....)
Plný, Luboš (1961-....)
Traylor, Bill (1854-1949)
Wölfli, Adolf (1864-1930)Index. décimale : 7 Arts et Beaux-Arts Résumé : Longtemps relégué aux arrière-chambres, l’Art Brut a toujours été défendu par des passionnés. Aujourd’hui, il attire de nouveaux collectionneurs et a trouvé une nouvelle légitimité sur le marché.
TEXTE: Gilles Bechet
L’Art Brut a toujours existé. Avant le marché, avant que ne soient érigées des règles qui déterminent ce qui est montrable ou non, avant que l’art ne s’échange et se vende et que les initiés ne décident ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas. Les œuvres d’Art Brut sont réalisées par des artistes qui créent, volontairement ou non, en dehors du monde de l’art, de ses marchands, de ses écoles et des règles stylistiques et techniques de leur époque. Longtemps, elles ont été reléguées dans des galeries confidentielles et spécialisées, fréquentées par des amateurs et collectionneurs passionnés. Mais les choses sont en train de bouger. L’Art Brut rejoint les musées via des donations de collectionneurs, comme Bruno Decharme, à l’origine de la collection d’Art Brut du Centre Pompidou. En 2024, la Biennale de Venise a fait de ‘‘l’artiste brut’’ un ‘‘axe principal’’, comme le soulignait son commissaire Adriano Pedrosa. Il en va de même pour les grandes foires qui accueillent, si pas des galeries spécialisées en Art Brut, des artistes qui le pratiquent, présentés par des galeries d’art contemporain.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/visiter/lart-brut-se-fait-une-place/
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 34-39[article] L'Art Brut se fait une place [texte imprimé] / Gilles Bechet, Auteur . - 2025 . - P. 34-39.
Langues : Français (fre)
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 34-39
Catégories : Art brut -- 20e siècle
Art brut -- 21e siècle
Cadi, Jorge Alberto (1963-....)
Goesch, Paul (1885-1940)
Hodinos, Emile Josome (1853-1905)
Lambert, Joseph (1950-....)
Plný, Luboš (1961-....)
Traylor, Bill (1854-1949)
Wölfli, Adolf (1864-1930)Index. décimale : 7 Arts et Beaux-Arts Résumé : Longtemps relégué aux arrière-chambres, l’Art Brut a toujours été défendu par des passionnés. Aujourd’hui, il attire de nouveaux collectionneurs et a trouvé une nouvelle légitimité sur le marché.
TEXTE: Gilles Bechet
L’Art Brut a toujours existé. Avant le marché, avant que ne soient érigées des règles qui déterminent ce qui est montrable ou non, avant que l’art ne s’échange et se vende et que les initiés ne décident ce qui a de la valeur et ce qui n’en a pas. Les œuvres d’Art Brut sont réalisées par des artistes qui créent, volontairement ou non, en dehors du monde de l’art, de ses marchands, de ses écoles et des règles stylistiques et techniques de leur époque. Longtemps, elles ont été reléguées dans des galeries confidentielles et spécialisées, fréquentées par des amateurs et collectionneurs passionnés. Mais les choses sont en train de bouger. L’Art Brut rejoint les musées via des donations de collectionneurs, comme Bruno Decharme, à l’origine de la collection d’Art Brut du Centre Pompidou. En 2024, la Biennale de Venise a fait de ‘‘l’artiste brut’’ un ‘‘axe principal’’, comme le soulignait son commissaire Adriano Pedrosa. Il en va de même pour les grandes foires qui accueillent, si pas des galeries spécialisées en Art Brut, des artistes qui le pratiquent, présentés par des galeries d’art contemporain.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/visiter/lart-brut-se-fait-une-place/ C'est la fête / Ben Herremans in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
Robert Goossens : casser la richesse par la beauté / Christophe Dosogne in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
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[article]
Titre : Robert Goossens : casser la richesse par la beauté Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Dosogne, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 44-45 Langues : Français (fre) Catégories : Goossens, Robert (1927-2016)
Objets en or -- France -- 20e siècle
Orfèvrerie -- Arts décoratifs -- France -- 20e siècleIndex. décimale : 745 Arts décoratifs. Métiers d'art. Artisanat Résumé : Galerie parisienne dédiée aux arts décoratifs du XXe siècle et contemporain, habituée de la BRAFA, la Maison Rapin consacre une rétrospective inédite à l’artiste-orfèvre, designer et maître d’art Robert Goossens. Présentant plus d’une vingtaine de pièces iconiques, elle s’accompagne d’une imposante monographie. L’occasion de se pencher sur le travail de cette exceptionnelle figure de l’artisanat français de l’après-guerre.
TEXTE : Christophe Dosogne
Hommage à l’œuvre magistrale de cet artiste emblématique, qui émerge durant la seconde moitié du XXème siècle et qui reste encore aujourd’hui d’une modernité intemporelle, l’exposition proposée par Philippe Rapin, seul ayant droit et expert de l’œuvre de Robert Goossens (1927-2016), dont il fut l’ami proche durant une quinzaine d’années, couvre essentiellement les décennies 1970 à 1990. Cette époque vit le maître orfèvre achever une exceptionnelle collaboration avec la couturière Gabrielle Chanel et en entamer une autre, non moins intense et fructueuse, avec Yves Saint Laurent et sa proche collaboratrice, Loulou de la Falaise. Aujourd’hui, cet héritage artistique, développé pour les grandes maisons françaises de haute couture, se perpétue notamment par le biais de Goossens Paris, acquise en 2005 par la Maison Chanel et que dirige le fils de son fondateur, Patrick Goossens. Artisan par la technicité, le savoir-faire et la précision du geste, mais artiste par la créativité, l’inventivité et l’innovation, Robert Goossens était un personnage au caractère bien trempé, minutieux et précis, partisan du pouce levé en guise d’appareil de mesure pour apprécier la justesse d’une perspective.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/bijoux/casser-la-richesse-par-la-beaute/
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 44-45[article] Robert Goossens : casser la richesse par la beauté [texte imprimé] / Christophe Dosogne, Auteur . - 2025 . - P. 44-45.
Langues : Français (fre)
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 44-45
Catégories : Goossens, Robert (1927-2016)
Objets en or -- France -- 20e siècle
Orfèvrerie -- Arts décoratifs -- France -- 20e siècleIndex. décimale : 745 Arts décoratifs. Métiers d'art. Artisanat Résumé : Galerie parisienne dédiée aux arts décoratifs du XXe siècle et contemporain, habituée de la BRAFA, la Maison Rapin consacre une rétrospective inédite à l’artiste-orfèvre, designer et maître d’art Robert Goossens. Présentant plus d’une vingtaine de pièces iconiques, elle s’accompagne d’une imposante monographie. L’occasion de se pencher sur le travail de cette exceptionnelle figure de l’artisanat français de l’après-guerre.
TEXTE : Christophe Dosogne
Hommage à l’œuvre magistrale de cet artiste emblématique, qui émerge durant la seconde moitié du XXème siècle et qui reste encore aujourd’hui d’une modernité intemporelle, l’exposition proposée par Philippe Rapin, seul ayant droit et expert de l’œuvre de Robert Goossens (1927-2016), dont il fut l’ami proche durant une quinzaine d’années, couvre essentiellement les décennies 1970 à 1990. Cette époque vit le maître orfèvre achever une exceptionnelle collaboration avec la couturière Gabrielle Chanel et en entamer une autre, non moins intense et fructueuse, avec Yves Saint Laurent et sa proche collaboratrice, Loulou de la Falaise. Aujourd’hui, cet héritage artistique, développé pour les grandes maisons françaises de haute couture, se perpétue notamment par le biais de Goossens Paris, acquise en 2005 par la Maison Chanel et que dirige le fils de son fondateur, Patrick Goossens. Artisan par la technicité, le savoir-faire et la précision du geste, mais artiste par la créativité, l’inventivité et l’innovation, Robert Goossens était un personnage au caractère bien trempé, minutieux et précis, partisan du pouce levé en guise d’appareil de mesure pour apprécier la justesse d’une perspective.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/bijoux/casser-la-richesse-par-la-beaute/ Le style Biedermeier : reflet d’un art de vivre moderne / Christophe Dosogne in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
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[article]
Titre : Le style Biedermeier : reflet d’un art de vivre moderne Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe Dosogne, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 52-57 Langues : Français (fre) Catégories : Arts décoratifs -- Autriche -- 19e siècle
Style Biedermeier (décoration)Index. décimale : 749.035 Mobilier du XVIIIe et XIXe siècle Résumé : Dans le premier quart du XIXe siècle, le style Biedermeier a profondément marqué tant l’Allemagne et l’Autriche que les pays du Nord de l’Europe, en y incarnant parfaitement les valeurs d’un nouvel art de vivre dérivé du Congrès de Vienne. Dominé par un esprit de conservatisme, il s’illustrait avant tout par une nouvelle aspiration des élites au calme et à la stabilité. La forte restriction des libertés publiques entraîna alors un repli sur la sphère privée et familiale, qui s’illustra notamment par l’apparition, dans les intérieurs domestiques, de ce que l’on nomme depuis le living room. Une exposition, au Leopold Museum de Vienne, entend rendre compte de l’étonnante modernité de ce style.
TEXTE : Christophe Dosogne
En Europe centrale, l’époque Biedermeier correspond à ‘‘l’ère Metternich’’, du nom du chancelier de l’empire d’Autriche, Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859), période de paix consécutive aux guerres napoléoniennes, qui s’étend du Congrès de Vienne de 1815 aux révolutions de 1848. Cette époque, plutôt austère, se caractérise par une méfiance envers le grandiose et l’héroïsme, mais aussi par une aspiration au calme et à la stabilité. La forte restriction des libertés et, surtout, une certaine défiance à l’encontre de l’action politique entraînent alors un repli vers la sphère privée, la famille et le foyer. Le style Biedermeier, qui entretient des liens indissolubles avec ces valeurs, peut donc être considéré comme une expression artistique de l’ordre politique et social. En opposition radicale avec l’opulente splendeur de l’Empire français, il joue de la simplicité comme d’une attitude politique, voire morale. Contrairement à une idée fort répandue, le Biedermeier n’est pas, dans un premier temps, un style bourgeois et bon marché. Cet idéal domestique est promu, avant tout, par le très conservateur empereur François Ier d’Autriche (1768-1835), neveu de la reine de France Marie-Antoinette, profondément traumatisé par son destin tragique et par les affres de la Révolution, mais aussi par la brutalité des conquêtes napoléoniennes qui leur ont succédé. L’ensemble de la famille impériale, de même que les familles régnantes germaniques et russes, notamment le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse (1770-1840) et le tsar Alexandre Ier de Russie (1777-1825), tous deux vainqueurs de Napoléon, mais également la haute aristocratie, partagent de concert ces nouvelles idées.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/ameublement/le-style-biedermeier-reflet-dun-art-de- [...]
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 52-57[article] Le style Biedermeier : reflet d’un art de vivre moderne [texte imprimé] / Christophe Dosogne, Auteur . - 2025 . - P. 52-57.
Langues : Français (fre)
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 52-57
Catégories : Arts décoratifs -- Autriche -- 19e siècle
Style Biedermeier (décoration)Index. décimale : 749.035 Mobilier du XVIIIe et XIXe siècle Résumé : Dans le premier quart du XIXe siècle, le style Biedermeier a profondément marqué tant l’Allemagne et l’Autriche que les pays du Nord de l’Europe, en y incarnant parfaitement les valeurs d’un nouvel art de vivre dérivé du Congrès de Vienne. Dominé par un esprit de conservatisme, il s’illustrait avant tout par une nouvelle aspiration des élites au calme et à la stabilité. La forte restriction des libertés publiques entraîna alors un repli sur la sphère privée et familiale, qui s’illustra notamment par l’apparition, dans les intérieurs domestiques, de ce que l’on nomme depuis le living room. Une exposition, au Leopold Museum de Vienne, entend rendre compte de l’étonnante modernité de ce style.
TEXTE : Christophe Dosogne
En Europe centrale, l’époque Biedermeier correspond à ‘‘l’ère Metternich’’, du nom du chancelier de l’empire d’Autriche, Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859), période de paix consécutive aux guerres napoléoniennes, qui s’étend du Congrès de Vienne de 1815 aux révolutions de 1848. Cette époque, plutôt austère, se caractérise par une méfiance envers le grandiose et l’héroïsme, mais aussi par une aspiration au calme et à la stabilité. La forte restriction des libertés et, surtout, une certaine défiance à l’encontre de l’action politique entraînent alors un repli vers la sphère privée, la famille et le foyer. Le style Biedermeier, qui entretient des liens indissolubles avec ces valeurs, peut donc être considéré comme une expression artistique de l’ordre politique et social. En opposition radicale avec l’opulente splendeur de l’Empire français, il joue de la simplicité comme d’une attitude politique, voire morale. Contrairement à une idée fort répandue, le Biedermeier n’est pas, dans un premier temps, un style bourgeois et bon marché. Cet idéal domestique est promu, avant tout, par le très conservateur empereur François Ier d’Autriche (1768-1835), neveu de la reine de France Marie-Antoinette, profondément traumatisé par son destin tragique et par les affres de la Révolution, mais aussi par la brutalité des conquêtes napoléoniennes qui leur ont succédé. L’ensemble de la famille impériale, de même que les familles régnantes germaniques et russes, notamment le roi Frédéric-Guillaume III de Prusse (1770-1840) et le tsar Alexandre Ier de Russie (1777-1825), tous deux vainqueurs de Napoléon, mais également la haute aristocratie, partagent de concert ces nouvelles idées.En ligne : https://www.collectaaa.be/fr/ameublement/le-style-biedermeier-reflet-dun-art-de- [...] Georges Mathieu : le phénix du marché / Gwennaëlle Gribaumont in Arts - Antiques - Auctions : collect, N°542(2025 ; avril) (2025-04-01)
[article]
Titre : Georges Mathieu : le phénix du marché Type de document : texte imprimé Auteurs : Gwennaëlle Gribaumont, Auteur Année de publication : 2025 Article en page(s) : P. 76-79 Langues : Français (fre) Catégories : Abstraction lyrique -- France
Art de performance -- France -- 20e siècle
Expressionnisme abstrait -- France
Mathieu, Georges (1921-2012)Index. décimale : 75(092) Peintres Résumé : Star française mondialement acclamée entre les décennies 1950 et 1970, avec ses performances picturales spectaculaires et ses toiles aux proportions monumentales, Georges Mathieu s’est imposé comme une figure majeure de l’abstraction lyrique. Pourtant, contre toute attente, son œuvre a traversé un long purgatoire avant de connaître, ces dernières années, une éclatante renaissance sur le marché de l’art.
TEXTE : Gwennaëlle Gribaumont
Par son énergie picturale, Georges Mathieu (1921-2012) est un artiste hors norme. Si l’on devait définir sa singularité, on citerait la fulgurance de son geste, sa spontanéité radicale et un sens aigu de la mise en scène du processus créatif, réalisé en public, qui confinait au spectacle. Pionnier de l’abstraction lyrique, l’artiste rejeta très tôt les structures géométriques au profit d’une peinture purement gestuelle, exécutée avec une rapidité foudroyante et sans révision. Cette approche intuitive, préfigurant l’Action Painting, sera l’un des moteurs de la scène artistique d’après-guerre. Dès 1945, Georges Mathieu se distingue par une calligraphie picturale qui n’est pas sans rappeler les tracés de Gutai, mouvement japonais qu’il influencera profondément. L’artiste prône une peinture qui capte l’instant, rejetant toute préméditation excessive. Ses compositions, vives et intenses, prennent souvent des titres inspirés d’épisodes de l’Histoire de France.
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 76-79[article] Georges Mathieu : le phénix du marché [texte imprimé] / Gwennaëlle Gribaumont, Auteur . - 2025 . - P. 76-79.
Langues : Français (fre)
in Arts - Antiques - Auctions : collect > N°542(2025 ; avril) (2025-04-01) . - P. 76-79
Catégories : Abstraction lyrique -- France
Art de performance -- France -- 20e siècle
Expressionnisme abstrait -- France
Mathieu, Georges (1921-2012)Index. décimale : 75(092) Peintres Résumé : Star française mondialement acclamée entre les décennies 1950 et 1970, avec ses performances picturales spectaculaires et ses toiles aux proportions monumentales, Georges Mathieu s’est imposé comme une figure majeure de l’abstraction lyrique. Pourtant, contre toute attente, son œuvre a traversé un long purgatoire avant de connaître, ces dernières années, une éclatante renaissance sur le marché de l’art.
TEXTE : Gwennaëlle Gribaumont
Par son énergie picturale, Georges Mathieu (1921-2012) est un artiste hors norme. Si l’on devait définir sa singularité, on citerait la fulgurance de son geste, sa spontanéité radicale et un sens aigu de la mise en scène du processus créatif, réalisé en public, qui confinait au spectacle. Pionnier de l’abstraction lyrique, l’artiste rejeta très tôt les structures géométriques au profit d’une peinture purement gestuelle, exécutée avec une rapidité foudroyante et sans révision. Cette approche intuitive, préfigurant l’Action Painting, sera l’un des moteurs de la scène artistique d’après-guerre. Dès 1945, Georges Mathieu se distingue par une calligraphie picturale qui n’est pas sans rappeler les tracés de Gutai, mouvement japonais qu’il influencera profondément. L’artiste prône une peinture qui capte l’instant, rejetant toute préméditation excessive. Ses compositions, vives et intenses, prennent souvent des titres inspirés d’épisodes de l’Histoire de France.