[n° ou bulletin]
Titre : |
N°382(2017:été) - 2017-07-01 - Intérieurs |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2017 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Abris Acoustique musicale Appareils sanitaires Architectes Architecture - Histoire Architecture -- Concours Architecture -- Dessins et plans Architecture -- Paris (France) -- Influence japonaise Architecture d'intérieur Architecture durable Architecture industrielle -- Rehabilitation Architecture intérieure -- Matériaux Boîtes de nuit, dancings, etc. -- Photographies Constructions -- Réfection Cuisines -- Aménagement Éclairage architectural et décoratif Habitations individuelles Matériaux -- Design Musique et architecture Produits industriels -- Dans l'art Radiateurs -- Design Résidences d'artistes Résidences d'étudiants Scénographie -- Dans l'art
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Index. décimale : |
747 Architecture d'intérieur |
Résumé : |
A comme Architecte
Qui est vraiment l’Architecte ? Un génie visionnaire et tyrannique, un affairiste en costume blanc, le dernier des artisans ? À défaut d’une réponse, la galerie de portraits exposée à la Cité de l’architecture montre que la profession renvoie une image plurielle, occupant le vaste champs des possibles entre artiste et homme d’affaires. Toujours sommé de se repositionner pour garder sa légitimité, l’architecte se fait caméléon, tel Kenzo Tange, plus ou moins à l’aise dans un uniforme d’académicien des Beaux-Arts paraissant trop grand pour lui.
La photographie, visible dans l’exposition que le Pavillon de l’Arsenal consacre aux architectes japonais à Paris, rappelle que l’architecte est aussi un propagateur d’idée, activant des réseaux qui lui sont propres, important et exportant des concepts que chaque déplacement reformule. Que l’on cherche aujourd’hui à mieux cerner la figure de l’architecte et son rôle n’a rien de fortuit. La conception d’un bâtiment reste une œuvre collective, ouverte de plus en plus précocement à l’ensemble des équipes de maîtrise d’œuvre par les technologies BIM. Se donner un nouveau « rôle social », ainsi que le suggère le Global Award, sera-t-il la seule façon de survivre ? Qu’une profession cherche ainsi à justifier de son utilité n’est jamais très bon signe, et encore moins dans une époque évaluant l’intérêt de chaque chose avec la circonspection d’un cabinet comptable. Risquons une définition moins quantifiable, aux limites du bancal : l’architecte ne serait-il pas celui qui invente un espace remplissant sa fonction, allant au-delà de la seule réponse à une contrainte ? Nous ne savons pas s’il s’habille toujours en noir, mais nous sommes certains que les projets d’intérieur ou les maisons figurant dans ces pages n’auraient pu exister sans l’architecte. Puissent-ils servir de pièces à conviction pour la défense de l’architecture.
Olivier Namias |
En ligne : |
http://archicree.com/magazine/interieurs-architectures-cree-382/ |
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N°382(2017:été) - 2017-07-01 - Intérieurs [texte imprimé] . - 2017. Langues : Français ( fre)
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Abris Acoustique musicale Appareils sanitaires Architectes Architecture - Histoire Architecture -- Concours Architecture -- Dessins et plans Architecture -- Paris (France) -- Influence japonaise Architecture d'intérieur Architecture durable Architecture industrielle -- Rehabilitation Architecture intérieure -- Matériaux Boîtes de nuit, dancings, etc. -- Photographies Constructions -- Réfection Cuisines -- Aménagement Éclairage architectural et décoratif Habitations individuelles Matériaux -- Design Musique et architecture Produits industriels -- Dans l'art Radiateurs -- Design Résidences d'artistes Résidences d'étudiants Scénographie -- Dans l'art
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Index. décimale : |
747 Architecture d'intérieur |
Résumé : |
A comme Architecte
Qui est vraiment l’Architecte ? Un génie visionnaire et tyrannique, un affairiste en costume blanc, le dernier des artisans ? À défaut d’une réponse, la galerie de portraits exposée à la Cité de l’architecture montre que la profession renvoie une image plurielle, occupant le vaste champs des possibles entre artiste et homme d’affaires. Toujours sommé de se repositionner pour garder sa légitimité, l’architecte se fait caméléon, tel Kenzo Tange, plus ou moins à l’aise dans un uniforme d’académicien des Beaux-Arts paraissant trop grand pour lui.
La photographie, visible dans l’exposition que le Pavillon de l’Arsenal consacre aux architectes japonais à Paris, rappelle que l’architecte est aussi un propagateur d’idée, activant des réseaux qui lui sont propres, important et exportant des concepts que chaque déplacement reformule. Que l’on cherche aujourd’hui à mieux cerner la figure de l’architecte et son rôle n’a rien de fortuit. La conception d’un bâtiment reste une œuvre collective, ouverte de plus en plus précocement à l’ensemble des équipes de maîtrise d’œuvre par les technologies BIM. Se donner un nouveau « rôle social », ainsi que le suggère le Global Award, sera-t-il la seule façon de survivre ? Qu’une profession cherche ainsi à justifier de son utilité n’est jamais très bon signe, et encore moins dans une époque évaluant l’intérêt de chaque chose avec la circonspection d’un cabinet comptable. Risquons une définition moins quantifiable, aux limites du bancal : l’architecte ne serait-il pas celui qui invente un espace remplissant sa fonction, allant au-delà de la seule réponse à une contrainte ? Nous ne savons pas s’il s’habille toujours en noir, mais nous sommes certains que les projets d’intérieur ou les maisons figurant dans ces pages n’auraient pu exister sans l’architecte. Puissent-ils servir de pièces à conviction pour la défense de l’architecture.
Olivier Namias |
En ligne : |
http://archicree.com/magazine/interieurs-architectures-cree-382/ |
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