[n° ou bulletin]
Titre : |
N°10(2015-2016 : Hiver) - 2015-12-01 |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2015 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Reportage -- Bandes dessinées
|
Index. décimale : |
741.5 Bandes dessinées |
Note de contenu : |
Il était une fois le merveilleux monde des loisirs, version Disney. Née dans l’Amérique libérale des années 1960, l’utopie des grands parcs d’attractions touche la France au début des années 1980 et se propage à la vitesse d’une épidémie de grippe. Les banques prêtent des millions, les entreprises de BTP se frottent les mains, les collectivités s’engagent... Quelle que soit leur formation politique, tous les élus y voient alors une formidable occasion de créer de l’emploi et de développer un secteur en plein essor, celui du temps libre. Vingt-cinq ans plus tard, la grande roue a tourné : le contexte économique et la baisse des investissements ont mis un coup de frein à cette industrie du plaisir. Si certains ont su tirer leur épingle du jeu, on ne compte plus les parcs retournés à l’état de friches post-industrielles. Voyage au pays des Mickeys fatigués. Par Hilaire Picault et Abdel de Bruxelles.
Le suicide était presque parfait
Cela se passe au milieu d’un désert aride, quelque part en Afrique. L’histoire est digne d’un polar de Série noire, avec ses bons et ses méchants. Pourtant, elle est tellement vraie qu’il nous appartient d’en faire le récit.
Dans les années 1990, le financement de la vie politique n’était pas vraiment réglementé. Les juges d’instruction n’avaient pas encore conquis leur autonomie et les colonies n’avaient pas tout à fait disparu des esprits. À Djibouti, l’une des dernières possessions françaises d’Afrique à avoir acquis son indépendance en 1977, une transition politique se dessinait sous l’œil sourcilleux de la métropole... D’un côté, 5 000 soldats « pré-positionnés », dont de nombreux légionnaires, et de l’autre, une voyoucratie à la manœuvre, mélange de clans somalis et de familles corses exilées noyautant les casinos.
Dans ce marigot, Bernard Borrel, magistrat intègre, pur produit de la méritocratie républicaine, a certainement franchi, sans le savoir, l’une de ces lignes jaunes du pouvoir qui mènent les hommes vers les zones grises où tout est permis. Seule certitude : son rendez-vous avec la mort n’avait rien de fortuit. Il ne doit même rien au hasard, mais tout à la préméditation.
Grâce à une volonté de fer, au travail d’un duo d’avocats pugnaces et au soutien de quelques journalistes, sa femme Elisabeth Borrel est parvenu, peu à peu, à dévoiler les contours de ce que l’on peut appeler une véritable affaire d’État... Une enquête de David Servenay dessinée par Thierry Martin.
SOS Terre
L’idée paraît à priori simple : si la planète se réchauffe, il faut la refroidir. Et puisque nous ne voulons pas réduire notre usage massif du charbon, du pétrole et du gaz, il faut imaginer d’autres technologies pour reprendre le ciel en main. Des miroirs réfléchissants mis sur orbite à l’injection de particules de soufre dans l’atmosphère, les techniques proposées par les chercheurs spécialisés en géo-ingénierie font l’objet d’intenses débats dans les cercles scientifiques, économiques, mais aussi politiques, car manipuler l’environnement à l’échelle planétaire suppose une gouvernance et un encadrement législatif transfrontalier transfrontaliers. Elles soulèvent également une question contradictoire : la technologie peut-elle nous sauver de notre propre technologie ? Par Sophie Chapelle et Sébastien Vassant.
7 janvier 2015, 11h20
C’est une date à jamais gravée dans les mémoires. Une image, un son ou peut-être une odeur, chacun gardera de l’instant où il a appris la tuerie de « Charlie Hebdo » un souvenir indélébile. Un moment de bascule où les émotions personnelles deviennent collectives. Retracer les faits, rien que les faits, grâce aux témoignages de ceux qui en furent les premiers observateurs révèle une partie de l’énormité de ce 7 janvier 2015.
En nous expliquant librement leur travail durant cette journée, les policiers de la Brigade criminelle nous racontent également combien ils ont été touchés par ce symbole d’une liberté assassinée, bouleversés par une tragédie qui a renversé nos valeurs. Sans pathos, avec la charge des mots et la justesse du dessin, ce récit fige les faits. Pour se souvenir que rien ne sera plus exactement comme avant et qu’il faut désormais apprendre à vivre dans le monde d’après. Par Raynal Pellicer et Titwane.
Le Grand Troc
Qui va berner l’autre, l’Europe ou les États-Unis ? Formulée ainsi, la question peut faire sourire, mais, depuis plus d’un an, elle agite très sérieusement tout ce que la blogosphère compte de libres penseurs, de citoyens engagés ou d’économistes en rébellion contre l’ordre établi. Il faut dire que les négociations commerciales qui entourent le Tafta sont propices aux pires fantasmes. Menées par des hauts fonctionnaires, elles se déroulent loin des instances du débat démocratique. De quoi alimenter bien des cauchemars... Va-t-on trouver du poulet au chlore dans nos assiettes ? Assister à une dérégulation accrue du secteur financier ? Être soumis au bon vouloir d’une justice privée aux mains des multinationales ? Autant d’enjeux à décrypter, avant de se découvrir plus mondialisé que jamais. Par Maxime Vaudano et Stéphane Trapier.
Les autres chroniques de La Revue
Retrouvez également les chroniques habituelles de La Revue, Savoir pour tous sur l’histoire de la Saint-Valentin, la Chronique Sportive dans laquelle Obion s’est essayé au catch breton, mais aussi la chronique Découvertes de Cécily. Sans oublier La Revue des cinés, Trait pour trait et Instantané. |
En ligne : |
http://www.larevuedessinee.fr/Numero-10 |
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N°10(2015-2016 : Hiver) - 2015-12-01 [texte imprimé] . - 2015. Langues : Français ( fre)
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Reportage -- Bandes dessinées
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Index. décimale : |
741.5 Bandes dessinées |
Note de contenu : |
Il était une fois le merveilleux monde des loisirs, version Disney. Née dans l’Amérique libérale des années 1960, l’utopie des grands parcs d’attractions touche la France au début des années 1980 et se propage à la vitesse d’une épidémie de grippe. Les banques prêtent des millions, les entreprises de BTP se frottent les mains, les collectivités s’engagent... Quelle que soit leur formation politique, tous les élus y voient alors une formidable occasion de créer de l’emploi et de développer un secteur en plein essor, celui du temps libre. Vingt-cinq ans plus tard, la grande roue a tourné : le contexte économique et la baisse des investissements ont mis un coup de frein à cette industrie du plaisir. Si certains ont su tirer leur épingle du jeu, on ne compte plus les parcs retournés à l’état de friches post-industrielles. Voyage au pays des Mickeys fatigués. Par Hilaire Picault et Abdel de Bruxelles.
Le suicide était presque parfait
Cela se passe au milieu d’un désert aride, quelque part en Afrique. L’histoire est digne d’un polar de Série noire, avec ses bons et ses méchants. Pourtant, elle est tellement vraie qu’il nous appartient d’en faire le récit.
Dans les années 1990, le financement de la vie politique n’était pas vraiment réglementé. Les juges d’instruction n’avaient pas encore conquis leur autonomie et les colonies n’avaient pas tout à fait disparu des esprits. À Djibouti, l’une des dernières possessions françaises d’Afrique à avoir acquis son indépendance en 1977, une transition politique se dessinait sous l’œil sourcilleux de la métropole... D’un côté, 5 000 soldats « pré-positionnés », dont de nombreux légionnaires, et de l’autre, une voyoucratie à la manœuvre, mélange de clans somalis et de familles corses exilées noyautant les casinos.
Dans ce marigot, Bernard Borrel, magistrat intègre, pur produit de la méritocratie républicaine, a certainement franchi, sans le savoir, l’une de ces lignes jaunes du pouvoir qui mènent les hommes vers les zones grises où tout est permis. Seule certitude : son rendez-vous avec la mort n’avait rien de fortuit. Il ne doit même rien au hasard, mais tout à la préméditation.
Grâce à une volonté de fer, au travail d’un duo d’avocats pugnaces et au soutien de quelques journalistes, sa femme Elisabeth Borrel est parvenu, peu à peu, à dévoiler les contours de ce que l’on peut appeler une véritable affaire d’État... Une enquête de David Servenay dessinée par Thierry Martin.
SOS Terre
L’idée paraît à priori simple : si la planète se réchauffe, il faut la refroidir. Et puisque nous ne voulons pas réduire notre usage massif du charbon, du pétrole et du gaz, il faut imaginer d’autres technologies pour reprendre le ciel en main. Des miroirs réfléchissants mis sur orbite à l’injection de particules de soufre dans l’atmosphère, les techniques proposées par les chercheurs spécialisés en géo-ingénierie font l’objet d’intenses débats dans les cercles scientifiques, économiques, mais aussi politiques, car manipuler l’environnement à l’échelle planétaire suppose une gouvernance et un encadrement législatif transfrontalier transfrontaliers. Elles soulèvent également une question contradictoire : la technologie peut-elle nous sauver de notre propre technologie ? Par Sophie Chapelle et Sébastien Vassant.
7 janvier 2015, 11h20
C’est une date à jamais gravée dans les mémoires. Une image, un son ou peut-être une odeur, chacun gardera de l’instant où il a appris la tuerie de « Charlie Hebdo » un souvenir indélébile. Un moment de bascule où les émotions personnelles deviennent collectives. Retracer les faits, rien que les faits, grâce aux témoignages de ceux qui en furent les premiers observateurs révèle une partie de l’énormité de ce 7 janvier 2015.
En nous expliquant librement leur travail durant cette journée, les policiers de la Brigade criminelle nous racontent également combien ils ont été touchés par ce symbole d’une liberté assassinée, bouleversés par une tragédie qui a renversé nos valeurs. Sans pathos, avec la charge des mots et la justesse du dessin, ce récit fige les faits. Pour se souvenir que rien ne sera plus exactement comme avant et qu’il faut désormais apprendre à vivre dans le monde d’après. Par Raynal Pellicer et Titwane.
Le Grand Troc
Qui va berner l’autre, l’Europe ou les États-Unis ? Formulée ainsi, la question peut faire sourire, mais, depuis plus d’un an, elle agite très sérieusement tout ce que la blogosphère compte de libres penseurs, de citoyens engagés ou d’économistes en rébellion contre l’ordre établi. Il faut dire que les négociations commerciales qui entourent le Tafta sont propices aux pires fantasmes. Menées par des hauts fonctionnaires, elles se déroulent loin des instances du débat démocratique. De quoi alimenter bien des cauchemars... Va-t-on trouver du poulet au chlore dans nos assiettes ? Assister à une dérégulation accrue du secteur financier ? Être soumis au bon vouloir d’une justice privée aux mains des multinationales ? Autant d’enjeux à décrypter, avant de se découvrir plus mondialisé que jamais. Par Maxime Vaudano et Stéphane Trapier.
Les autres chroniques de La Revue
Retrouvez également les chroniques habituelles de La Revue, Savoir pour tous sur l’histoire de la Saint-Valentin, la Chronique Sportive dans laquelle Obion s’est essayé au catch breton, mais aussi la chronique Découvertes de Cécily. Sans oublier La Revue des cinés, Trait pour trait et Instantané. |
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