[n° ou bulletin]
Titre : |
no.220(2014:juil./août) - 2014-07-01 |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2014 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Arts graphiques
|
Index. décimale : |
766 Arts graphiques |
Résumé : |
Alors que tous les indicateurs semblaient montrer que la société dans laquelle nous évoluons tendait chaque jour vers un peu plus d’individualisme, le foisonnement des initiatives collaboratives et solidaires apparaît comme salvateur. Y aurait-il eu une déchirure, un craquement, dans la solide toile tissée entre le monde du travail, la société de consommation et la mise en concurrence des individus qui en découle ? À la rédaction du magazine We Demain, on nous explique que le système avait sans doute atteint son paroxysme dans l’exploitation des ressources ou dans la hiérarchisation verticale de la société, et que la crise aurait ouvert une brèche : celle d’une nouvelle époque. Un “demain” qui s’appuie déjà sur les démarches d’une frange de la population, adeptes du DIY, hackers ou fabricants, les makers, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Chris Anderson. Ils ont fait le choix de vivre mieux avec moins et plus lentement, grâce aux ressources locales, davantage connectés avec leur environnement et leurs voisins. Les acteurs économiques et l’État commencent à suivre ces mouvements avec intérêt. Dans les fab labs, grâce à l’Open Source, à la licence Creative Commons ou au Web 2.0, les designers ont, en premier chef, une place à se frayer dans cette société émergente. Nous avons tenté dans ces pages de recenser les initiatives, les pratiques ouvertes et collaboratives de ceux qui, consciemment ou non, ont déjà entrouvert le chemin d’un futur partagé.
PAR CAROLINE BOUIGE & ISABELLE MOISY
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[n° ou bulletin]
no.220(2014:juil./août) - 2014-07-01 [texte imprimé] . - 2014. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Arts graphiques
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Index. décimale : |
766 Arts graphiques |
Résumé : |
Alors que tous les indicateurs semblaient montrer que la société dans laquelle nous évoluons tendait chaque jour vers un peu plus d’individualisme, le foisonnement des initiatives collaboratives et solidaires apparaît comme salvateur. Y aurait-il eu une déchirure, un craquement, dans la solide toile tissée entre le monde du travail, la société de consommation et la mise en concurrence des individus qui en découle ? À la rédaction du magazine We Demain, on nous explique que le système avait sans doute atteint son paroxysme dans l’exploitation des ressources ou dans la hiérarchisation verticale de la société, et que la crise aurait ouvert une brèche : celle d’une nouvelle époque. Un “demain” qui s’appuie déjà sur les démarches d’une frange de la population, adeptes du DIY, hackers ou fabricants, les makers, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Chris Anderson. Ils ont fait le choix de vivre mieux avec moins et plus lentement, grâce aux ressources locales, davantage connectés avec leur environnement et leurs voisins. Les acteurs économiques et l’État commencent à suivre ces mouvements avec intérêt. Dans les fab labs, grâce à l’Open Source, à la licence Creative Commons ou au Web 2.0, les designers ont, en premier chef, une place à se frayer dans cette société émergente. Nous avons tenté dans ces pages de recenser les initiatives, les pratiques ouvertes et collaboratives de ceux qui, consciemment ou non, ont déjà entrouvert le chemin d’un futur partagé.
PAR CAROLINE BOUIGE & ISABELLE MOISY
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