Titre : |
Qu'est-ce qu'une route ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Régis Debray (1940-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
1996 |
Importance : |
1 vol. (317 p.) |
Présentation : |
ill. en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-074747-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Routes -- Société Voirie et réseaux divers
|
Index. décimale : |
101 Philosophie |
Résumé : |
Qu’est-ce qu’une route?
A première vue, une question qui ne se pose pas. Interroger ce qu’on a chaque jour sous les pieds ou les roues donnerait même envie de rire. Et pourtant, quand François Dagognet nous a proposé d’y réfléchir de concert, nous nous sommes mis en branle dans l’enthousiasme, avec et derrière lui.
Au risque de vagabonder, je dirai tout à trac et dans le désordre ce qui nous a mobilisés.
Étudiant le vaste domaine des transmissions de sens, ou si l’on préfère les modes de transport des messages et des hommes à travers l’espace et le temps, la médiologie ne pouvait que rendre hommage au médium inconnu qu’est la route.
Dans notre champ d’investigation, on n’est pas du genre à dédaigner le terre à terre.
Sans bannir évidemment les routes maritimes, aériennes et informatiques, ce numéro des Cahiers de médiologie part de la route en sa plus simple expression : la trace tangible inscrite matériellement dans le sol.
La route dans l’abstrait est archétype, symbole, rituel, obsession, rêverie, emblème… De ce prodigieux réservoir de métaphores, on ne fera pas litière. Mais avouons-le d’emblée : tournant le dos à l’Idée, nous voulions considérer le fait.
Pauvres poètes, nous nous sommes épris des routes sans majuscule, avec chaussée, bas-côtés et numéros, celles qui se construisent et se cartographient, qui s’abîment, se réparent, s’empruntent, se quittent et même, pour notre plus grand plaisir, se photographient.
La route donc, au sens strict : le haut du pavé des voies de circulation extra-urbaine, qui n’est pas du même ordre que la piste, la draille, le layon, la tortille, le chemin forestier et même vicinal… |
Qu'est-ce qu'une route ? [texte imprimé] / Régis Debray (1940-....), Auteur . - Paris : Gallimard, 1996 . - 1 vol. (317 p.) : ill. en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc ; 24 cm. ISBN : 978-2-07-074747-4 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Routes -- Société Voirie et réseaux divers
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Index. décimale : |
101 Philosophie |
Résumé : |
Qu’est-ce qu’une route?
A première vue, une question qui ne se pose pas. Interroger ce qu’on a chaque jour sous les pieds ou les roues donnerait même envie de rire. Et pourtant, quand François Dagognet nous a proposé d’y réfléchir de concert, nous nous sommes mis en branle dans l’enthousiasme, avec et derrière lui.
Au risque de vagabonder, je dirai tout à trac et dans le désordre ce qui nous a mobilisés.
Étudiant le vaste domaine des transmissions de sens, ou si l’on préfère les modes de transport des messages et des hommes à travers l’espace et le temps, la médiologie ne pouvait que rendre hommage au médium inconnu qu’est la route.
Dans notre champ d’investigation, on n’est pas du genre à dédaigner le terre à terre.
Sans bannir évidemment les routes maritimes, aériennes et informatiques, ce numéro des Cahiers de médiologie part de la route en sa plus simple expression : la trace tangible inscrite matériellement dans le sol.
La route dans l’abstrait est archétype, symbole, rituel, obsession, rêverie, emblème… De ce prodigieux réservoir de métaphores, on ne fera pas litière. Mais avouons-le d’emblée : tournant le dos à l’Idée, nous voulions considérer le fait.
Pauvres poètes, nous nous sommes épris des routes sans majuscule, avec chaussée, bas-côtés et numéros, celles qui se construisent et se cartographient, qui s’abîment, se réparent, s’empruntent, se quittent et même, pour notre plus grand plaisir, se photographient.
La route donc, au sens strict : le haut du pavé des voies de circulation extra-urbaine, qui n’est pas du même ordre que la piste, la draille, le layon, la tortille, le chemin forestier et même vicinal… |
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