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Voids / Mathieu Copeland
Titre : Voids : a retrospective / Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathieu Copeland, Commissaire d'exposition ; Centre Georges Pompidou, Auteur ; Kunsthalle Bern, Commissaire d'exposition ; Centre Pompidou-Metz, Auteur Editeur : Zurich : JRP/Ringier Année de publication : 2009 Importance : 464, [64] p. Présentation : ill. en noir et blanc, ill. en coul. Format : 29 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-3-03764-017-3 Langues : Anglais (eng) Catégories : Art conceptuel -- Catalogues d'exposition
Art minimal -- Catalogues d'exposition
Vide -- Dans l'art -- Catalogues d'expositionIndex. décimale : 7.039 Art contemporain Résumé :
Si le vide est pour Yves Klein un moyen de signaler l'état sensible, il représente en revanche l'apogée de l'art conceptuel et minimal pour Robert Barry avec Some places to which we can come, and for a while 'be free to think about what we are going to do.' (Marcuse), [« Des lieux où nous pouvons venir, et pour un moment, « être libre de penser à ce que nous allons faire ». (Marcuse) »], œuvre initiée en 1970.
Il peut aussi résulter du désir de brouiller la compréhension des espaces d'expositions, comme dans l'œuvre The Air-Conditioning Show d'Art & Language (1966-1967), ou de vider une institution pour modifier notre expérience comme dans l'oeuvre de Stanley Brouwn.
Il traduit également la volonté de faire l'expérience des qualités d'un lieu d'exposition, comme pour Robert Irwin et son exposition réalisée à la ACE Gallery en 1970, ou pour Maria Nordman lors de son exposition à Krefeld en 1984.
Le vide représente aussi une forme de radicalité, comme celui créé par Laurie Parsons en 1990 à la galerie Lorence-Monk, qui annonce son renoncement à toute pratique artistique. Pour Bethan Huws et son œuvre Haus Esters Piece (1993), le vide permet de célébrer l'architecture du musée, signifiant que l'art y est déjà présent et qu'il n'est pas nécessaire d'y ajouter des œuvres d'art.
Le vide revêt presque le sens d'une revendication économique pour Maria Eichhorn qui, laissant son exposition vide à la Kunsthalle Bern en 2001, permet d'en consacrer le budget à la rénovation du bâtiment.
Avec More Silent than Ever (2006), Roman Ondak, quant à lui, laisse croire au spectateur qu'il y a plus que ce qui est laissé à voir.Voids : a retrospective / [texte imprimé] / Mathieu Copeland, Commissaire d'exposition ; Centre Georges Pompidou, Auteur ; Kunsthalle Bern, Commissaire d'exposition ; Centre Pompidou-Metz, Auteur . - Zurich : JRP/Ringier, 2009 . - 464, [64] p. : ill. en noir et blanc, ill. en coul. ; 29 cm.
ISBN : 978-3-03764-017-3
Langues : Anglais (eng)
Catégories : Art conceptuel -- Catalogues d'exposition
Art minimal -- Catalogues d'exposition
Vide -- Dans l'art -- Catalogues d'expositionIndex. décimale : 7.039 Art contemporain Résumé :
Si le vide est pour Yves Klein un moyen de signaler l'état sensible, il représente en revanche l'apogée de l'art conceptuel et minimal pour Robert Barry avec Some places to which we can come, and for a while 'be free to think about what we are going to do.' (Marcuse), [« Des lieux où nous pouvons venir, et pour un moment, « être libre de penser à ce que nous allons faire ». (Marcuse) »], œuvre initiée en 1970.
Il peut aussi résulter du désir de brouiller la compréhension des espaces d'expositions, comme dans l'œuvre The Air-Conditioning Show d'Art & Language (1966-1967), ou de vider une institution pour modifier notre expérience comme dans l'oeuvre de Stanley Brouwn.
Il traduit également la volonté de faire l'expérience des qualités d'un lieu d'exposition, comme pour Robert Irwin et son exposition réalisée à la ACE Gallery en 1970, ou pour Maria Nordman lors de son exposition à Krefeld en 1984.
Le vide représente aussi une forme de radicalité, comme celui créé par Laurie Parsons en 1990 à la galerie Lorence-Monk, qui annonce son renoncement à toute pratique artistique. Pour Bethan Huws et son œuvre Haus Esters Piece (1993), le vide permet de célébrer l'architecture du musée, signifiant que l'art y est déjà présent et qu'il n'est pas nécessaire d'y ajouter des œuvres d'art.
Le vide revêt presque le sens d'une revendication économique pour Maria Eichhorn qui, laissant son exposition vide à la Kunsthalle Bern en 2001, permet d'en consacrer le budget à la rénovation du bâtiment.
Avec More Silent than Ever (2006), Roman Ondak, quant à lui, laisse croire au spectateur qu'il y a plus que ce qui est laissé à voir.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 20166 7.039 COP Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Disponible