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no252(2019:novembre-décembre) - 2019-11-01 - Ecoles d'art et de design : 30 diplômes (Bulletin de Étapes)
[n° ou bulletin]
Titre : no252(2019:novembre-décembre) - 2019-11-01 - Ecoles d'art et de design : 30 diplômes Type de document : texte imprimé Année de publication : 2019 Langues : Français (fre) Catégories : Arts -- Étude et enseignement -- 21e siècle
Arts graphiques -- Étude et enseignement -- 21e siècle
Arts graphiques -- Singapour -- 21e siècle
Cartographie et art
Diplômés de l'enseignement supérieur -- 21e siècle
Graphistes -- 21e siècle
Sciences et artsIndex. décimale : 766 Arts graphiques Résumé : Le design n’est pas une science exacte. Si la fabrication d’objets ou de systèmes de communication relève d’un besoin, d’une connexion avec une société, un public, à des médias, des matériaux et des moyens techniques contemporains, elle ne se résout jamais dans une simple formule. Sa réussite, sa capacité à saisir le regard étant inhérente à l’effet de surprise, il suffit d’une équation pour que, l’instant d’après, celle-ci ne soit plus valable. Le réemploi, la reproduction annihilent la fraîcheur d’une idée, d’une image dans le regard de l’autre. Entre pragmatisme et imagination, une fragile complémentarité est possible, une combinaison dans laquelle deux attitudes, a priori opposées, peuvent se soutenir l’une l’autre, en se renforçant.
Comment enseigner cet art de la réinvention, cette faculté à créer la surprise tout en restant connectés aux besoins d’une époque? Dans leurs diversités, les travaux des jeunes diplômés des écoles d’art et de design offrent quelques éléments de réponse.
La fascination d’un graphiste ou d’un designer pour son environnement se nourrit de culture et de connaissances, d’expériences, de rencontres. Une tension vers l’autre, l’inconnu, le différent, l’obscur, le lointain, qu’une fois le temps des études passé, il faudra entretenir par soi-même. Une avidité du regard, une propension à se mettre en danger, à se renouveler, alors même que le monde du travail dans lequel nous évoluons tend à la reproduction des schémas et des solutions. Héritage du fordisme ou tentation de la facilité, ce paradigme constitue un filet dans lequel viennent se briser les rêves et les ambitions de ceux qui apprécient l’air frais des vols en altitude. Il faudra aux jeunes designers développer l’art des pourparlers, de la diplomatie autant que de témérité et de stratégies d’évasion pour réaliser les images et les rêves à venir. Et de considérer, dix ans, vingt ans, trente ans après être sorti de l’école qu’il n’est jamais trop tard pour les réaliser.
PAR CAROLINE BOUIGEEn ligne : https://etapes.com/edition/etapes-252-special-diplomes/ [n° ou bulletin] no252(2019:novembre-décembre) - 2019-11-01 - Ecoles d'art et de design : 30 diplômes [texte imprimé] . - 2019.
Langues : Français (fre)
Catégories : Arts -- Étude et enseignement -- 21e siècle
Arts graphiques -- Étude et enseignement -- 21e siècle
Arts graphiques -- Singapour -- 21e siècle
Cartographie et art
Diplômés de l'enseignement supérieur -- 21e siècle
Graphistes -- 21e siècle
Sciences et artsIndex. décimale : 766 Arts graphiques Résumé : Le design n’est pas une science exacte. Si la fabrication d’objets ou de systèmes de communication relève d’un besoin, d’une connexion avec une société, un public, à des médias, des matériaux et des moyens techniques contemporains, elle ne se résout jamais dans une simple formule. Sa réussite, sa capacité à saisir le regard étant inhérente à l’effet de surprise, il suffit d’une équation pour que, l’instant d’après, celle-ci ne soit plus valable. Le réemploi, la reproduction annihilent la fraîcheur d’une idée, d’une image dans le regard de l’autre. Entre pragmatisme et imagination, une fragile complémentarité est possible, une combinaison dans laquelle deux attitudes, a priori opposées, peuvent se soutenir l’une l’autre, en se renforçant.
Comment enseigner cet art de la réinvention, cette faculté à créer la surprise tout en restant connectés aux besoins d’une époque? Dans leurs diversités, les travaux des jeunes diplômés des écoles d’art et de design offrent quelques éléments de réponse.
La fascination d’un graphiste ou d’un designer pour son environnement se nourrit de culture et de connaissances, d’expériences, de rencontres. Une tension vers l’autre, l’inconnu, le différent, l’obscur, le lointain, qu’une fois le temps des études passé, il faudra entretenir par soi-même. Une avidité du regard, une propension à se mettre en danger, à se renouveler, alors même que le monde du travail dans lequel nous évoluons tend à la reproduction des schémas et des solutions. Héritage du fordisme ou tentation de la facilité, ce paradigme constitue un filet dans lequel viennent se briser les rêves et les ambitions de ceux qui apprécient l’air frais des vols en altitude. Il faudra aux jeunes designers développer l’art des pourparlers, de la diplomatie autant que de témérité et de stratégies d’évasion pour réaliser les images et les rêves à venir. Et de considérer, dix ans, vingt ans, trente ans après être sorti de l’école qu’il n’est jamais trop tard pour les réaliser.
PAR CAROLINE BOUIGEEn ligne : https://etapes.com/edition/etapes-252-special-diplomes/ Réservation
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