Titre : |
Le nom qui efface la couleur |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Israel Ariño (1974-....), Photographe ; Sylvie Durbec (1952-...), Auteur |
Editeur : |
Barcelone : Ediciones Anómalas |
Année de publication : |
2014 |
Autre Editeur : |
Trézélan : Filigranes éditions |
Importance : |
1 vol. (non paginé [ca 90] p.) |
Présentation : |
photographies en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc |
Format : |
25 cm |
Accompagnement : |
1 livret (8 p.) ; 21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-35046-312-4 |
Prix : |
25 EUR |
Note générale : |
Publ. dans le cadre d'une résidence d'artiste organisée par Nature humaine
Accompagné d'un livret : "Pierre qui pense, visage qui rêve" / Sylvie Durbec |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Ariño, Israel (1974-....) Photographies de paysages Portraits (photographie) -- 21e siècle
|
Index. décimale : |
77(092) Photographes |
Résumé : |
Israel Ariño voit en noir et blanc. Son travail évoque une vision qui lui est chère : la disparition et les traces fugaces qui en résultent, inaccessibles à notre rationalité.
Les outils avec lesquels il fait corps, moyen format et chambres photographiques, induisent sa pratique d’une photographie lente, grâce à laquelle il voit et entrouvre les lisières du monde.
Ses images bâtissent un décor métaphorique aussi bien originel que contemporain : des visages, des paysages, animaux, nuages.
Ces objets divers apportent les pièces manquantes au puzzle mystique qu’il poursuit et qu’il construit au fil de ses déambulations intuitives.
Il faut qu’il soit subjugué par son sujet pour extraire de notre environnement quotidien cette pietà, ces silhouettes aquatiques, ces gamins qui regardent demain et défieraient quiconque de les en empêcher, ces chemins qui disparaissent, ces bâches noires dressées vers la trouée du ciel et parées de rosée pour nous être aimable, ces cœurs nichés dans la friche ; l’inextricable côtoie le dérisoire et pourtant tout fait sens ; un sens qui dépasse l’âge des hommes et qui pourtant nous rappelle à notre propre humanité, à la place que l’on prend et à celle que nous laissons.
Le nom qui efface la couleur n’est ni un constat, ni le symptôme d’un monde qui disparaît, que l’on aurait perdu. C’était mieux avant n’a pas cours ici. |
Le nom qui efface la couleur [texte imprimé] / Israel Ariño (1974-....), Photographe ; Sylvie Durbec (1952-...), Auteur . - Barcelone : Ediciones Anómalas : Trézélan : Filigranes éditions, 2014 . - 1 vol. (non paginé [ca 90] p.) : photographies en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc ; 25 cm + 1 livret (8 p.) ; 21 cm. ISBN : 978-2-35046-312-4 : 25 EUR Publ. dans le cadre d'une résidence d'artiste organisée par Nature humaine
Accompagné d'un livret : "Pierre qui pense, visage qui rêve" / Sylvie Durbec Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Ariño, Israel (1974-....) Photographies de paysages Portraits (photographie) -- 21e siècle
|
Index. décimale : |
77(092) Photographes |
Résumé : |
Israel Ariño voit en noir et blanc. Son travail évoque une vision qui lui est chère : la disparition et les traces fugaces qui en résultent, inaccessibles à notre rationalité.
Les outils avec lesquels il fait corps, moyen format et chambres photographiques, induisent sa pratique d’une photographie lente, grâce à laquelle il voit et entrouvre les lisières du monde.
Ses images bâtissent un décor métaphorique aussi bien originel que contemporain : des visages, des paysages, animaux, nuages.
Ces objets divers apportent les pièces manquantes au puzzle mystique qu’il poursuit et qu’il construit au fil de ses déambulations intuitives.
Il faut qu’il soit subjugué par son sujet pour extraire de notre environnement quotidien cette pietà, ces silhouettes aquatiques, ces gamins qui regardent demain et défieraient quiconque de les en empêcher, ces chemins qui disparaissent, ces bâches noires dressées vers la trouée du ciel et parées de rosée pour nous être aimable, ces cœurs nichés dans la friche ; l’inextricable côtoie le dérisoire et pourtant tout fait sens ; un sens qui dépasse l’âge des hommes et qui pourtant nous rappelle à notre propre humanité, à la place que l’on prend et à celle que nous laissons.
Le nom qui efface la couleur n’est ni un constat, ni le symptôme d’un monde qui disparaît, que l’on aurait perdu. C’était mieux avant n’a pas cours ici. |
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