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La distinction : critique sociale du jugement / Pierre Bourdieu
Titre : La distinction : critique sociale du jugement Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre Bourdieu (1930-2002), Auteur Editeur : Paris : Editions de Minuit Année de publication : 1979 Collection : Le sens commun / dirigée par Pierre Bourdieu Importance : 670 p. Présentation : ill. en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7073-0275-5 Langues : Français (fre) Catégories : Art -- Aspect social
Classes sociales -- Dans l'art
Jugement esthétique -- Aspect social
Modes de vie -- Aspect social
Psychologie socialeIndex. décimale : 7.01 Esthétique, philosophie de l'art Résumé :
Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu'ils opèrent - entre le savoureux et l'insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire - et où s'exprime ou se trahit leur position dans les classements objectifs.
L'analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d'existence (la classe sociale) qu'ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques ("la classe") conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie.
On pourrait, à titre d'hygiène critique, commencer la lecture par le chapitre final, intitulé Eléments pour une critique "vulgaire" des critiques "pures", qui porte au jour les catégories sociales de perception et d'appréciation que Kant met en oeuvre dans son analyse du jugement de goût.
Mais l'essentiel est dans la recherche qui, au prix d'un énorme travail d'enquête empirique et de critique théorique, conduit à une reformulation de toutes les interrogations traditionnelles sur le beau, l'art, le goût, la culture.
L'art est un des lieux par excellence de la dénégation du monde social.
La rupture, que suppose et accomplit le travail scientifique, avec tout ce que le discours a pour fonction ordinaire de célébrer, supposait que l'on ait recours, dans l'exposition des résultats, à un langage nouveau, juxtaposant la construction théorique et les faits qu'elle porte au jour, mêlant le graphique et la photographie, l'analyse conceptuelle et l'interview, le modèle et le document.
Contre le discours ni vrai ni faux, ni véritable ni falsifiable, ni théorique ni empirique qui, comme Racine ne parlait pas de vaches mais de génisses, ne peut parler du Smig ou des maillots de corps de la classe ouvrière mais seulement du "mode de production" et du "prolétariat" ou des "rôles" et des "attitudes" de la "lower middle class", il ne suffit pas de démontrer ; il faut montrer, des objets et même des personnes, faire toucher du doigt - ce qui ne veut pas dire montrer du doigt, mettre à l'index - et tâcher ainsi de forcer le retour du refoulé en niant la dénégation sous toutes ses formes, dont la moindre n'est pas le radicalisme hyperbolique de certain discours révolutionnaire.La distinction : critique sociale du jugement [texte imprimé] / Pierre Bourdieu (1930-2002), Auteur . - Paris : Editions de Minuit, 1979 . - 670 p. : ill. en noir et blanc, couv. ill. en noir et blanc ; 21 cm. - (Le sens commun / dirigée par Pierre Bourdieu) .
ISBN : 978-2-7073-0275-5
Langues : Français (fre)
Catégories : Art -- Aspect social
Classes sociales -- Dans l'art
Jugement esthétique -- Aspect social
Modes de vie -- Aspect social
Psychologie socialeIndex. décimale : 7.01 Esthétique, philosophie de l'art Résumé :
Classeurs classés par leurs classements, les sujets sociaux se distinguent par les distinctions qu'ils opèrent - entre le savoureux et l'insipide, le beau et le laid, le chic et le chiqué, le distingué et le vulgaire - et où s'exprime ou se trahit leur position dans les classements objectifs.
L'analyse des relations entre les systèmes de classement (le goût) et les conditions d'existence (la classe sociale) qu'ils retraduisent sous une forme transfigurée dans des choix objectivement systématiques ("la classe") conduit ainsi à une critique sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociale du jugement qui est inséparablement un tableau des classes sociales et des styles de vie.
On pourrait, à titre d'hygiène critique, commencer la lecture par le chapitre final, intitulé Eléments pour une critique "vulgaire" des critiques "pures", qui porte au jour les catégories sociales de perception et d'appréciation que Kant met en oeuvre dans son analyse du jugement de goût.
Mais l'essentiel est dans la recherche qui, au prix d'un énorme travail d'enquête empirique et de critique théorique, conduit à une reformulation de toutes les interrogations traditionnelles sur le beau, l'art, le goût, la culture.
L'art est un des lieux par excellence de la dénégation du monde social.
La rupture, que suppose et accomplit le travail scientifique, avec tout ce que le discours a pour fonction ordinaire de célébrer, supposait que l'on ait recours, dans l'exposition des résultats, à un langage nouveau, juxtaposant la construction théorique et les faits qu'elle porte au jour, mêlant le graphique et la photographie, l'analyse conceptuelle et l'interview, le modèle et le document.
Contre le discours ni vrai ni faux, ni véritable ni falsifiable, ni théorique ni empirique qui, comme Racine ne parlait pas de vaches mais de génisses, ne peut parler du Smig ou des maillots de corps de la classe ouvrière mais seulement du "mode de production" et du "prolétariat" ou des "rôles" et des "attitudes" de la "lower middle class", il ne suffit pas de démontrer ; il faut montrer, des objets et même des personnes, faire toucher du doigt - ce qui ne veut pas dire montrer du doigt, mettre à l'index - et tâcher ainsi de forcer le retour du refoulé en niant la dénégation sous toutes ses formes, dont la moindre n'est pas le radicalisme hyperbolique de certain discours révolutionnaire.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 13413 7.01 BOURDIEU Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Disponible Katalog / Barbara Iweins
Titre : Katalog Type de document : texte imprimé Auteurs : Barbara Iweins, Auteur Editeur : Paris [France] : Delpire & Co Année de publication : DL 2022 Importance : 1 vol. (non paginé [ca 360] p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-95821-50-2 Prix : 42 EUR Langues : Français (fre) Catégories : Iweins, Barbara
Modes de vie -- Aspect social
Objets usuels -- PhotographiesIndex. décimale : 316 Sociologie Résumé :
« Absolument tout y est passé : de la chaussette trouée de ma fille aux Lego de mon fils en passant par mon vibromasseur, mes anxiolytiques, tout, absolument tout.»
Barbara Iweins.
Après un onzième déménagement éprouvant, Barbara Iweins, photographe et artiste bruxelloise, s’est lancée dans un travail d’introspection singulier : photographier un par un les 12 795 objets de sa maison, les indexer et les classer par couleur, matériau, fréquence d’utilisation…
Le projet fou de Katalog a duré plus de quatre ans.
De cette « thérapie nécessaire », elle a imaginé un catalogue aux compositions graphiques et pop – miroir fascinant de notre société de consommation – où se dévoile un autoportrait intime, porté par 50 histoires courtes aussi drôles qu’émouvantes.
Un trench qui rappelle un événement cocasse dans un triste hôpital, une tasse qui évoque un désamour fraternel, un jouet d’enfant qui personnifie le souvenir d’un chien mal aimé, des coques d’iPhone qui révèlent les ruses d’une ado, ou une bouillotte en miettes qui conserve la douleur d’une séparation…
À travers cet inventaire loufoque, Barbara Iweins convoque la puissance mémorielle des objets et nous invite à partager une mémoire collective et personnelle fascinante.
Organisé par pièce, le livre invite à une visite guidée de la maison qui démarre par l’entrée et se poursuit dans la cuisine, le salon, la chambre de Barbara et celles de ces trois enfants, sans oublier la salle de bain et la cave.
Les numéros des objets s’égrènent au fil de la lecture, proposant un système de pagination affolant, à l’image du projet.
Car Barbara Iweins n’a pas seulement photographié 12 795 objets, elle les a aussi analysés.
Utilisant les performances d’un tableur Excel, elle a établi des statistiques sur cette masse informe, donnant au récit une logique absurde et irrésistible avec de courtes phrases en légende de certaines planches.
Quelques exemples succulents : « 90 % des gants se perdent dans les deux semaines qui suivent leur acquisition. », « La somme dépensée pour tous les objets de la maison est estimée à 121 046 € », « 37 % des Playmobil de la maison sont chauves » ou « J’ai la faiblesse de croire que je suis la seule personne au monde à savoir que la couleur dominante de sa maison est le bleu (16 %). »
De son tropisme de collectionneuse névrosée entremêlé à un besoin irrépressible de mettre de l’ordre dans un chaos intime, tel qu’elle le confesse, Barbara Iweins a créé un projet monumental tant dans sa forme que dans son aboutissement.
Derrière la légèreté teintée d’autodérision du projet Katalog, se dessine un travail d’anthropologie visuelle de notre société contemporaine.Katalog [texte imprimé] / Barbara Iweins, Auteur . - Paris (France) : Delpire & Co, DL 2022 . - 1 vol. (non paginé [ca 360] p.) : ill. en coul., couv. ill. ; 23 cm.
ISBN : 979-10-95821-50-2 : 42 EUR
Langues : Français (fre)
Catégories : Iweins, Barbara
Modes de vie -- Aspect social
Objets usuels -- PhotographiesIndex. décimale : 316 Sociologie Résumé :
« Absolument tout y est passé : de la chaussette trouée de ma fille aux Lego de mon fils en passant par mon vibromasseur, mes anxiolytiques, tout, absolument tout.»
Barbara Iweins.
Après un onzième déménagement éprouvant, Barbara Iweins, photographe et artiste bruxelloise, s’est lancée dans un travail d’introspection singulier : photographier un par un les 12 795 objets de sa maison, les indexer et les classer par couleur, matériau, fréquence d’utilisation…
Le projet fou de Katalog a duré plus de quatre ans.
De cette « thérapie nécessaire », elle a imaginé un catalogue aux compositions graphiques et pop – miroir fascinant de notre société de consommation – où se dévoile un autoportrait intime, porté par 50 histoires courtes aussi drôles qu’émouvantes.
Un trench qui rappelle un événement cocasse dans un triste hôpital, une tasse qui évoque un désamour fraternel, un jouet d’enfant qui personnifie le souvenir d’un chien mal aimé, des coques d’iPhone qui révèlent les ruses d’une ado, ou une bouillotte en miettes qui conserve la douleur d’une séparation…
À travers cet inventaire loufoque, Barbara Iweins convoque la puissance mémorielle des objets et nous invite à partager une mémoire collective et personnelle fascinante.
Organisé par pièce, le livre invite à une visite guidée de la maison qui démarre par l’entrée et se poursuit dans la cuisine, le salon, la chambre de Barbara et celles de ces trois enfants, sans oublier la salle de bain et la cave.
Les numéros des objets s’égrènent au fil de la lecture, proposant un système de pagination affolant, à l’image du projet.
Car Barbara Iweins n’a pas seulement photographié 12 795 objets, elle les a aussi analysés.
Utilisant les performances d’un tableur Excel, elle a établi des statistiques sur cette masse informe, donnant au récit une logique absurde et irrésistible avec de courtes phrases en légende de certaines planches.
Quelques exemples succulents : « 90 % des gants se perdent dans les deux semaines qui suivent leur acquisition. », « La somme dépensée pour tous les objets de la maison est estimée à 121 046 € », « 37 % des Playmobil de la maison sont chauves » ou « J’ai la faiblesse de croire que je suis la seule personne au monde à savoir que la couleur dominante de sa maison est le bleu (16 %). »
De son tropisme de collectionneuse névrosée entremêlé à un besoin irrépressible de mettre de l’ordre dans un chaos intime, tel qu’elle le confesse, Barbara Iweins a créé un projet monumental tant dans sa forme que dans son aboutissement.
Derrière la légèreté teintée d’autodérision du projet Katalog, se dessine un travail d’anthropologie visuelle de notre société contemporaine.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 25948 316 IWEINS Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Disponible La maison-entrepôt / Alain Maes
Titre : La maison-entrepôt Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Maes (1966-....), Auteur Editeur : Liège [Belgique] : Alain Maes Année de publication : 2023 Importance : 1 vol. (20 p.) Présentation : ill. en noir et blanc, ill. en coul., couv. ill. Format : 26 cm Langues : Français (fre) Catégories : Maes, Alain (1966-....)
Modes de vie -- Aspect social
Moeurs et coutumes -- Belgique -- Liège (Belgique)Index. décimale : 316 Sociologie Résumé :
La maison-entrepôt entreprend de nous ouvrir les yeux sur notre impact environnemental. L’auteur part d’un constat simple (à partir de l’observation de ses propres expériences), nous accumulons, stockons et gardons une quantité phénoménale d’objets utiles ou non, reflet du diktat capitaliste : consommer comme « indicateur de réussite ».
Nous travaillons pour acheter et travaillons pour stocker ce que nous achetons, tout cela en un perpétuel cycle de reproduction : acheter, stocker, renouveler.
Pour ce faire, il a élaboré une expérience d’apparence simple, dénombrer les objets que nous stockons dans une cuisine via l’observation des cuisines de 37 familles de classes moyennes, toutes tranches d’âge confondues.
Il compte, quantifie, rassemble et analyse.
Nous possédons en moyenne entre 165 à 464 objets par personne dans nos cuisines, soit environ 280 objets par mètre cube disponible (armoires).
Mais, l’auteur reste sur sa faim. Qu’en est-il pour nos chambres, nos salles de bain, nos maisons ?
L’auteur poursuit alors son expérience en décomptant le nombre d’objets stockés dans un logement entier. Il en arrive à la moyenne de 17 000 objets pour une famille de 3 personnes.
Si ce nombre paraît en lui-même impressionnant, les sondés révèlent pour beaucoup souhaiter augmenter leur surface d’habitation.
Agrandir pour stocker encore et encore !La maison-entrepôt [texte imprimé] / Alain Maes (1966-....), Auteur . - Liège (4000, Belgique) : Alain Maes, 2023 . - 1 vol. (20 p.) : ill. en noir et blanc, ill. en coul., couv. ill. ; 26 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Maes, Alain (1966-....)
Modes de vie -- Aspect social
Moeurs et coutumes -- Belgique -- Liège (Belgique)Index. décimale : 316 Sociologie Résumé :
La maison-entrepôt entreprend de nous ouvrir les yeux sur notre impact environnemental. L’auteur part d’un constat simple (à partir de l’observation de ses propres expériences), nous accumulons, stockons et gardons une quantité phénoménale d’objets utiles ou non, reflet du diktat capitaliste : consommer comme « indicateur de réussite ».
Nous travaillons pour acheter et travaillons pour stocker ce que nous achetons, tout cela en un perpétuel cycle de reproduction : acheter, stocker, renouveler.
Pour ce faire, il a élaboré une expérience d’apparence simple, dénombrer les objets que nous stockons dans une cuisine via l’observation des cuisines de 37 familles de classes moyennes, toutes tranches d’âge confondues.
Il compte, quantifie, rassemble et analyse.
Nous possédons en moyenne entre 165 à 464 objets par personne dans nos cuisines, soit environ 280 objets par mètre cube disponible (armoires).
Mais, l’auteur reste sur sa faim. Qu’en est-il pour nos chambres, nos salles de bain, nos maisons ?
L’auteur poursuit alors son expérience en décomptant le nombre d’objets stockés dans un logement entier. Il en arrive à la moyenne de 17 000 objets pour une famille de 3 personnes.
Si ce nombre paraît en lui-même impressionnant, les sondés révèlent pour beaucoup souhaiter augmenter leur surface d’habitation.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 26564 316 MAES Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Sorti jusqu'au 22/01/2025 Nos cabanes / Marielle Macé
Titre : Nos cabanes Type de document : texte imprimé Auteurs : Marielle Macé (1973-....), Auteur Editeur : Lagrasse : Verdier Année de publication : DL 2019 Importance : 1 vol. (121 p.) Format : 16 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-37856-015-7 Prix : 6,50 EUR Note générale : Bibliogr., 6 p. Langues : Français (fre) Catégories : Changement social
Macé, Marielle (1973-....)
Marginalité
Modes de vie -- Aspect social
Zones à défendreIndex. décimale : 82 Littérature -- Poésie Résumé :
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s'isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l'habiter autrement : l'élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour.
Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes.
Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature - des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent -, dans l'élargissement résolu du "parlement des vivants", dans l'imagination d'autres façons de dire nous.Nos cabanes [texte imprimé] / Marielle Macé (1973-....), Auteur . - Lagrasse : Verdier, DL 2019 . - 1 vol. (121 p.) ; 16 cm.
ISBN : 978-2-37856-015-7 : 6,50 EUR
Bibliogr., 6 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : Changement social
Macé, Marielle (1973-....)
Marginalité
Modes de vie -- Aspect social
Zones à défendreIndex. décimale : 82 Littérature -- Poésie Résumé :
Vite, des cabanes, en effet. Pas pour s'isoler, vivre de peu, ou tourner le dos à notre monde abîmé ; mais pour braver ce monde, l'habiter autrement : l'élargir.
Marielle Macé les explore, les traverse, en invente à son tour.
Cabanes élevées sur les ZAD, les places, les rives, cabanes de pratiques, de pensées, de poèmes.
Cabanes bâties dans l'écoute renouvelée de la nature - des oiseaux qui tombent ou des eaux qui débordent -, dans l'élargissement résolu du "parlement des vivants", dans l'imagination d'autres façons de dire nous.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 25094 82 MACE Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Disponible Une vie discrète / Alain Maes
Titre : Une vie discrète Type de document : texte imprimé Auteurs : Alain Maes (1966-....), Auteur Editeur : Liège [Belgique] : Alain Maes Année de publication : 2021 Importance : 1 vol. (153 p.) Présentation : ill. en noir et blanc, ill. en coul., couv. ill. Format : 26 cm Langues : Français (fre) Catégories : Maes, Alain (1966-....)
Modes de vie -- Aspect social
Moeurs et coutumes -- Belgique -- Liège (Belgique)Index. décimale : 316 Sociologie Résumé :
Je postule que nous vivons dans des maisons-entrepôts. Des maisons où nous « emmagasinons » une quantité surprenante d’objets de diverses utilités. Je tente avec cet essai de quantifier cette accumulation à laquelle (presque) personne ne semble pouvoir échapper.
Il se trouve toujours dans nos chaumières une armoire, un appui de fenêtre, une table, un mur où agglutiner « l’objet», en un ou en plusieurs exemplaires. Il n’y a pas lieu de porter un jugement sur cette frénésie partagée en chœur par Sapiens, mais bien de l’identifier, de lui donner une visibilité comptable, de la certifier.
La cuisine s’est offerte à moi comme une évidence. Un espace pas trop intime, facile à visiter sans heurter les particuliers qui autoriseraient mon passage.
J’ai dès lors visité trente-sept cuisines et les habitudes de leurs habitants. J’y ai compté tous les objets.
Je précise qu’une fourchette, qu’une poêle, qu’une boîte de cure-dents, qu’une paille, qu’un pic à apéritif, qu’un robot multifonctions valent chacun pour un. Je précise que je compte tout ce qui permet de cuisiner et de manger les repas.
Je ne compte pas les aliments ni les produits d’entretien. Mais bien les lavettes, les éponges, les nappes, les serviettes, les chaises, les bougies, les paniers en osier, les caisses en bois ou en carton pour le rangement, les pots en tous genres pour peu que, de près ou de loin, ils alimentent nos estomacs, au sens propre comme au figuré.
Je ne comptabilise aucune décoration, sauf s’il s’agit d’un objet destiné autrefois à la bouche. Ceci dit, et de manière anecdotique, lorsqu’un mousqueton était rangé dans le tiroir avec les fourchettes, par exemple, je l’ai compté.
Dès lors quelques sécateurs, pinces monseigneur et autres lampes de poche ont été intégrés à l’inventaire, tout comme des piles et des pinces à épiler.
Je note aussi les remarques des personnes visitées (parfois nombreuses) qui fusent lors du comptage des objets. Pour le plaisir, j’ai aussi compté les objets de quatre maisons entières, de toutes les pièces, du garage et des caves et du jardin.
Après quoi dans une deuxième partie du livre, je propose quelques points de vue en images et par le texte.Une vie discrète [texte imprimé] / Alain Maes (1966-....), Auteur . - Liège (4000, Belgique) : Alain Maes, 2021 . - 1 vol. (153 p.) : ill. en noir et blanc, ill. en coul., couv. ill. ; 26 cm.
Langues : Français (fre)
Catégories : Maes, Alain (1966-....)
Modes de vie -- Aspect social
Moeurs et coutumes -- Belgique -- Liège (Belgique)Index. décimale : 316 Sociologie Résumé :
Je postule que nous vivons dans des maisons-entrepôts. Des maisons où nous « emmagasinons » une quantité surprenante d’objets de diverses utilités. Je tente avec cet essai de quantifier cette accumulation à laquelle (presque) personne ne semble pouvoir échapper.
Il se trouve toujours dans nos chaumières une armoire, un appui de fenêtre, une table, un mur où agglutiner « l’objet», en un ou en plusieurs exemplaires. Il n’y a pas lieu de porter un jugement sur cette frénésie partagée en chœur par Sapiens, mais bien de l’identifier, de lui donner une visibilité comptable, de la certifier.
La cuisine s’est offerte à moi comme une évidence. Un espace pas trop intime, facile à visiter sans heurter les particuliers qui autoriseraient mon passage.
J’ai dès lors visité trente-sept cuisines et les habitudes de leurs habitants. J’y ai compté tous les objets.
Je précise qu’une fourchette, qu’une poêle, qu’une boîte de cure-dents, qu’une paille, qu’un pic à apéritif, qu’un robot multifonctions valent chacun pour un. Je précise que je compte tout ce qui permet de cuisiner et de manger les repas.
Je ne compte pas les aliments ni les produits d’entretien. Mais bien les lavettes, les éponges, les nappes, les serviettes, les chaises, les bougies, les paniers en osier, les caisses en bois ou en carton pour le rangement, les pots en tous genres pour peu que, de près ou de loin, ils alimentent nos estomacs, au sens propre comme au figuré.
Je ne comptabilise aucune décoration, sauf s’il s’agit d’un objet destiné autrefois à la bouche. Ceci dit, et de manière anecdotique, lorsqu’un mousqueton était rangé dans le tiroir avec les fourchettes, par exemple, je l’ai compté.
Dès lors quelques sécateurs, pinces monseigneur et autres lampes de poche ont été intégrés à l’inventaire, tout comme des piles et des pinces à épiler.
Je note aussi les remarques des personnes visitées (parfois nombreuses) qui fusent lors du comptage des objets. Pour le plaisir, j’ai aussi compté les objets de quatre maisons entières, de toutes les pièces, du garage et des caves et du jardin.
Après quoi dans une deuxième partie du livre, je propose quelques points de vue en images et par le texte.Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité SL 25423 316 MAES Livre ESA Saint-Luc Beaux-Arts - Biblio Sorti jusqu'au 22/01/2025