Van Gogh le suicidé de la société / Antonin Artaud 

Public ISBD Titre : Van Gogh le suicidé de la société Type de document : texte imprimé Auteurs : Antonin Artaud, Auteur ; Evelyne Grossman, Préfacier, etc. Editeur : [Paris] : Gallimard Année de publication : 2001 Importance : 93 p. Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-076112-8 Langues : Français (fre) Catégories : Artaud, Antonin (1896-1948) Peinture -- France -- 20e siècle Van Gogh, Vincent (1853-1890) Index. décimale : 7.01 Esthétique, philosophie de l'art Résumé : Dans Van Gogh le suicidé de la société, publié en 1947, Antonin Artaud fait de la violence de Van Gogh la réponse à l'obscénité haineuse du monde et des psychiatres ; de sa folie, une réponse de l'âme à l’imbécillité universelle qui lui souffle «Vous délirez». Alors Van Gogh s'est tué parce qu'il ne pouvait pas tuer le psychiatre, le docteur Gachet. Il s'est tué parce qu'il ne pouvait plus supporter ce «délire» qu'on attachait à ses pas. «Je vois à l'heure où j'écris ces lignes, le visage rouge sanglant du peintre venir à moi, dans une muraille de tournesols éventrés,dans un formidable embrasement d'escarbilles d'hyacinthe opaque et d'herbages de lapis-lazuli. Tout cela, au milieu d'un bombardement comme météorique d'atomes qui se feraient voir grain à grain,preuve que Van Gogh a pensé ses toiles comme un peintre, certes, et uniquement comme un peintre, mais qui serait, par le fait même, un formidable musicien.» Van Gogh le suicidé de la société [texte imprimé] / Antonin Artaud, Auteur ; Evelyne Grossman, Préfacier, etc. . - [Paris] : Gallimard, 2001 . - 93 p. ; 19 cm. ISBN : 978-2-07-076112-8 Langues : Français (fre) Catégories : Artaud, Antonin (1896-1948) Peinture -- France -- 20e siècle Van Gogh, Vincent (1853-1890) Index. décimale : 7.01 Esthétique, philosophie de l'art Résumé : Dans Van Gogh le suicidé de la société, publié en 1947, Antonin Artaud fait de la violence de Van Gogh la réponse à l'obscénité haineuse du monde et des psychiatres ; de sa folie, une réponse de l'âme à l’imbécillité universelle qui lui souffle «Vous délirez». Alors Van Gogh s'est tué parce qu'il ne pouvait pas tuer le psychiatre, le docteur Gachet. Il s'est tué parce qu'il ne pouvait plus supporter ce «délire» qu'on attachait à ses pas. «Je vois à l'heure où j'écris ces lignes, le visage rouge sanglant du peintre venir à moi, dans une muraille de tournesols éventrés,dans un formidable embrasement d'escarbilles d'hyacinthe opaque et d'herbages de lapis-lazuli. Tout cela, au milieu d'un bombardement comme météorique d'atomes qui se feraient voir grain à grain,preuve que Van Gogh a pensé ses toiles comme un peintre, certes, et uniquement comme un peintre, mais qui serait, par le fait même, un formidable musicien.»

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Code-barres	Cote	Support	Localisation	Section	Disponibilité
SL 22931	7.01 ARTAUD	Livre	ESA Saint-Luc	Beaux-Arts - Biblio	Disponible

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