[n° ou bulletin]
Titre : |
no259(2021:janvier) - 2021-01-01 - Effets optiques. Ines Alpha. Alexis Jamet. LRNCE. Stuttgart |
Type de document : |
texte imprimé |
Année de publication : |
2021 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Arcs (architecture) -- Design Art cinétique -- 21e siècle Art du verre -- 21e siècle Art numérique -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècle Arts graphiques -- 21e siècle Arts graphiques -- Concours -- Europe -- 21e siècle Caractères d'imprimerie Design -- Concours -- 21e siècle Design durable -- 21e siècle Design interactif -- 21e siècle Designers -- Entretiens -- 21e siècle Dessin -- Concours -- France -- 21e siècle Écriture inclusive -- Mise en page et typographie -- France -- 21e siècle Entrepreneuriat -- Identité visuelle -- 21e siècle Femmes artistes -- Maroc -- 21e siècle Français (langue) -- Genre (linguistique) -- Mise en page et typographie -- 21e siècle Goudal, Noémie (1984-....) Graphistes -- 21e siècle -- Entretiens Illusions d'optique -- Dans l'art -- 21e siècle Illusions d'optique -- Photographies -- 21e siècle Illustrations, images, etc. en sciences -- 21e siècle Imagerie tridimensionnelle -- 21e siècle Imagerie tridimensionnelle en biologie Installations vidéo (art) -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècle Kogler, Peter (1959-....) Lisibilité (imprimerie) -- Histoire et critique Logotypes -- Design Mari, Enzo (1932-2020) Mouvement -- Dans l'art Optique -- Dans l'art Perception visuelle -- Dans l'art Périodiques -- Édition -- Prague (République tchèque) -- 20e siècle Photographie -- Effets spéciaux -- 21e siècle Risographie Théorie queer -- Identité visuelle -- 21e siècle Travaux artistiques d'étudiants -- Concours -- France -- 21e siècle Trompe-l'oeil (peinture)
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Index. décimale : |
766 Arts graphiques |
Résumé : |
Édito
Make a move.
Disparu le 18 octobre 2020, le prolifique s’est affirmé, toute sa vie en défense d’un design déontologique. À la question « Qu’est-ce qu’un bon design ? », il répondit : « Bon signifie durable, accessible, fonctionnel, bien fait, pertinent émotionnellement, résistant, socialement bénéfique, beau, ergonomique et accessible financièrement ». Celui qui, à travers le projet « Autoprogeazione » mettait à disposition les plans de sa collection, invitant les amateurs à construire eux-mêmes leur mobilier, avait une conviction : rendre l’utilisateur actif dans la production l’engage à en comprendre les principes de fonctionnement et par là même, sa valeur. C’est, sans doute, à ce même principe, que le designer italien souscrit, lorsqu’il immisce le mouvement dans ses œuvres. L’art cinétique, qu’il déploie dans de nombreux objets, donne à l’utilisateur le pouvoir de modifier les formes, de les animer en fonction d’une perspective ou d’un mouvement. En un sens, il ôte à l’artiste une part d’autorité pour la déléguer au spectateur. Dans le texte d’introduction au catalogue d’exposition « Arte programmata », publié en 1962, Umberto Eco avait saisi cet enjeu. « L’art au XXe siècle devait proposer à l’homme la vision de plusieurs formes simultanément et continuellement en évolution parce que telle était la condition à laquelle sa sensibilité était soumise (…) Tant mieux si les géomètres des formes, les planificateurs des poudres de fer, les architectes des sphères juxtaposées, les poètes des moteurs électriques qui mettent en mouvement des rubans colorés, huiles, surfaces de treillis, perspex, feux, plaques, tasseaux, cylindres, auront habitué (le critique artistique du futur) à considérer les formes non pas comme quelque chose qui attend d’être vu, mais comme quelque chose qui se fait tandis que nous le considérons ». Ses paroles, prononcées il y a presque soixante ans, résonnent aujourd’hui dans une société, où l’interaction a pris le pas sur les formes d’expression unilatérale. C’est à travers ce prisme que nous avons souhaité reconsidérer les évolutions optiques et cinétiques dans le design, avec, bien sûr l’humilité de n’en avoir prélevé que quelques échantillons. Nous ne pouvons aussi, dans ses pages ne vous en présenter que des images et donc des points de vue arrêtés. Voilà donc l’occasion de vous avertir que l’œuvre d’Enzo Mari est présentée à la Triennale de Milan jusqu’au 18 avril 2020, et que cette rétrospective sera l’occasion d’observer, sous tous les points de vue, les créations d’un designer révolutionnaire. Suivant les derniers vœux du créateurs italien, ce sera aussi la dernière opportunité d’accéder à son œuvre pour les quarante années à venir. Le mouvement vous appelle !
Par Caroline Bouige
Couverture
Création d’Ines Alpha en collaboration avec l’artiste Kaya Kozo. Inspiré par un univers floral mais aussi aquatique, ce maquillage 3D ondule en fonction des mouvements du visage et dévoile des reflets irisés. Interview page 70 de ce numéro. www.inesalpha.space
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En ligne : |
https://etapes.com/edition/etapes-259/ |
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no259(2021:janvier) - 2021-01-01 - Effets optiques. Ines Alpha. Alexis Jamet. LRNCE. Stuttgart [texte imprimé] . - 2021. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Arcs (architecture) -- Design Art cinétique -- 21e siècle Art du verre -- 21e siècle Art numérique -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècle Arts graphiques -- 21e siècle Arts graphiques -- Concours -- Europe -- 21e siècle Caractères d'imprimerie Design -- Concours -- 21e siècle Design durable -- 21e siècle Design interactif -- 21e siècle Designers -- Entretiens -- 21e siècle Dessin -- Concours -- France -- 21e siècle Écriture inclusive -- Mise en page et typographie -- France -- 21e siècle Entrepreneuriat -- Identité visuelle -- 21e siècle Femmes artistes -- Maroc -- 21e siècle Français (langue) -- Genre (linguistique) -- Mise en page et typographie -- 21e siècle Goudal, Noémie (1984-....) Graphistes -- 21e siècle -- Entretiens Illusions d'optique -- Dans l'art -- 21e siècle Illusions d'optique -- Photographies -- 21e siècle Illustrations, images, etc. en sciences -- 21e siècle Imagerie tridimensionnelle -- 21e siècle Imagerie tridimensionnelle en biologie Installations vidéo (art) -- Bruxelles (Belgique) -- 21e siècle Kogler, Peter (1959-....) Lisibilité (imprimerie) -- Histoire et critique Logotypes -- Design Mari, Enzo (1932-2020) Mouvement -- Dans l'art Optique -- Dans l'art Perception visuelle -- Dans l'art Périodiques -- Édition -- Prague (République tchèque) -- 20e siècle Photographie -- Effets spéciaux -- 21e siècle Risographie Théorie queer -- Identité visuelle -- 21e siècle Travaux artistiques d'étudiants -- Concours -- France -- 21e siècle Trompe-l'oeil (peinture)
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Index. décimale : |
766 Arts graphiques |
Résumé : |
Édito
Make a move.
Disparu le 18 octobre 2020, le prolifique s’est affirmé, toute sa vie en défense d’un design déontologique. À la question « Qu’est-ce qu’un bon design ? », il répondit : « Bon signifie durable, accessible, fonctionnel, bien fait, pertinent émotionnellement, résistant, socialement bénéfique, beau, ergonomique et accessible financièrement ». Celui qui, à travers le projet « Autoprogeazione » mettait à disposition les plans de sa collection, invitant les amateurs à construire eux-mêmes leur mobilier, avait une conviction : rendre l’utilisateur actif dans la production l’engage à en comprendre les principes de fonctionnement et par là même, sa valeur. C’est, sans doute, à ce même principe, que le designer italien souscrit, lorsqu’il immisce le mouvement dans ses œuvres. L’art cinétique, qu’il déploie dans de nombreux objets, donne à l’utilisateur le pouvoir de modifier les formes, de les animer en fonction d’une perspective ou d’un mouvement. En un sens, il ôte à l’artiste une part d’autorité pour la déléguer au spectateur. Dans le texte d’introduction au catalogue d’exposition « Arte programmata », publié en 1962, Umberto Eco avait saisi cet enjeu. « L’art au XXe siècle devait proposer à l’homme la vision de plusieurs formes simultanément et continuellement en évolution parce que telle était la condition à laquelle sa sensibilité était soumise (…) Tant mieux si les géomètres des formes, les planificateurs des poudres de fer, les architectes des sphères juxtaposées, les poètes des moteurs électriques qui mettent en mouvement des rubans colorés, huiles, surfaces de treillis, perspex, feux, plaques, tasseaux, cylindres, auront habitué (le critique artistique du futur) à considérer les formes non pas comme quelque chose qui attend d’être vu, mais comme quelque chose qui se fait tandis que nous le considérons ». Ses paroles, prononcées il y a presque soixante ans, résonnent aujourd’hui dans une société, où l’interaction a pris le pas sur les formes d’expression unilatérale. C’est à travers ce prisme que nous avons souhaité reconsidérer les évolutions optiques et cinétiques dans le design, avec, bien sûr l’humilité de n’en avoir prélevé que quelques échantillons. Nous ne pouvons aussi, dans ses pages ne vous en présenter que des images et donc des points de vue arrêtés. Voilà donc l’occasion de vous avertir que l’œuvre d’Enzo Mari est présentée à la Triennale de Milan jusqu’au 18 avril 2020, et que cette rétrospective sera l’occasion d’observer, sous tous les points de vue, les créations d’un designer révolutionnaire. Suivant les derniers vœux du créateurs italien, ce sera aussi la dernière opportunité d’accéder à son œuvre pour les quarante années à venir. Le mouvement vous appelle !
Par Caroline Bouige
Couverture
Création d’Ines Alpha en collaboration avec l’artiste Kaya Kozo. Inspiré par un univers floral mais aussi aquatique, ce maquillage 3D ondule en fonction des mouvements du visage et dévoile des reflets irisés. Interview page 70 de ce numéro. www.inesalpha.space
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