[n° ou bulletin] 

Titre :	no245(2018:septembre-octobre) - 2018-09-01 - Art contemporain. Palais de Justice. Une saison graphique, ED Awards, The Rodina, Plaid, Montréal
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2018
Langues :	Français (fre)
Catégories :	Art de la lumière Art interactif Arts graphiques -- 21e siècle -- Dans l'art Communication visuelle -- Typographie D'heygere, Stéphanie (1985-....) Designers -- 21e siècle Designers -- Belgique -- 21e siècle Enseignes -- Valenciennes (Nord ; région) Fourrier, Arnaud Graphistes -- 21e siècle Identité visuelle -- 21e siècle Installations (art) -- Barcelone (Espagne) -- 21e siècle Irisation Jeux vidéo -- Design Les Ateliers de Rennes -- Communication visuelle Livres d'artistes Mise en page et typographie Paris (France) -- Palais de Justice -- Signalisation RECIPROCITY design liège Typographie Vêtements -- Accessoires Wolfe, Liz
Index. décimale :	766 Arts graphiques
Résumé :	De l’imprimerie au ready-made Tout comme l’imprimerie a révolutionné le livre en le multipliant, le ready-made a permis à l’art de devenir reproductible. Duchamp ou Warhol seront traités d’« anartistes » pour avoir donné ce grand coup de pied dans le principe d’œuvre-objet et l’avoir dépossédé de son aura. Avec un tel bouleversement des valeurs, la dimension artistique mute vers le concept et le contexte. La vidéo, le numérique ou la performance prolongent ce déplacement de valeur en dehors de toute matérialité jusqu’au XXIe siècle. Pourtant, le marché de l’art se nourrit plus facilement d’œuvres-objets. La spéculation financière qui s’est emparée du milieu depuis le début du XXIe siècle tend à consacrer une poignée d’artistes au détriment de beaucoup d’autres. Aussi 68 % des recettes de l’art contemporain reposeraient sur une centaine d’artistes. L’art est devenu un produit boursier à haut rendement. L’aura de l’œuvre s’est déportée sur un prix manipulable par une poignée d’acteurs. En France, le nombre d’institutions publiques, et notamment le réseau des FRAC, permet néanmoins de pallier ces méfaits et de conserver une diversité d’expressions. Parallèlement, le Centre national des arts plastiques élabore depuis quelques années une collection de design graphique. La question du prix de ces travaux se pose d’autant plus qu’ils ont été conçus pour la multiplicité. Les stratégies d’exposition du design graphique n’ont jamais été autant débattues. Alors que de nombreux théoriciens insistent sur une hybridation croissante entre les différents champs de l’art et du design, il est intéressant de comprendre en quoi ces deux sphères, dont l’histoire est intimement liée, se recroisent aujourd’hui autour de nouveaux enjeux. Ce numéro propose de regarder leurs frictions à travers plusieurs rencontres, portraits et études de cas. Par Caroline Bouige.
En ligne :	http://etapes.com/

[n° ou bulletin]  no245(2018:septembre-octobre) - 2018-09-01 - Art contemporain. Palais de Justice. Une saison graphique, ED Awards, The Rodina, Plaid, Montréal [texte imprimé] . - 2018.
Langues : Français (fre)

Catégories :	Art de la lumière Art interactif Arts graphiques -- 21e siècle -- Dans l'art Communication visuelle -- Typographie D'heygere, Stéphanie (1985-....) Designers -- 21e siècle Designers -- Belgique -- 21e siècle Enseignes -- Valenciennes (Nord ; région) Fourrier, Arnaud Graphistes -- 21e siècle Identité visuelle -- 21e siècle Installations (art) -- Barcelone (Espagne) -- 21e siècle Irisation Jeux vidéo -- Design Les Ateliers de Rennes -- Communication visuelle Livres d'artistes Mise en page et typographie Paris (France) -- Palais de Justice -- Signalisation RECIPROCITY design liège Typographie Vêtements -- Accessoires Wolfe, Liz
Index. décimale :	766 Arts graphiques
Résumé :	De l’imprimerie au ready-made Tout comme l’imprimerie a révolutionné le livre en le multipliant, le ready-made a permis à l’art de devenir reproductible. Duchamp ou Warhol seront traités d’« anartistes » pour avoir donné ce grand coup de pied dans le principe d’œuvre-objet et l’avoir dépossédé de son aura. Avec un tel bouleversement des valeurs, la dimension artistique mute vers le concept et le contexte. La vidéo, le numérique ou la performance prolongent ce déplacement de valeur en dehors de toute matérialité jusqu’au XXIe siècle. Pourtant, le marché de l’art se nourrit plus facilement d’œuvres-objets. La spéculation financière qui s’est emparée du milieu depuis le début du XXIe siècle tend à consacrer une poignée d’artistes au détriment de beaucoup d’autres. Aussi 68 % des recettes de l’art contemporain reposeraient sur une centaine d’artistes. L’art est devenu un produit boursier à haut rendement. L’aura de l’œuvre s’est déportée sur un prix manipulable par une poignée d’acteurs. En France, le nombre d’institutions publiques, et notamment le réseau des FRAC, permet néanmoins de pallier ces méfaits et de conserver une diversité d’expressions. Parallèlement, le Centre national des arts plastiques élabore depuis quelques années une collection de design graphique. La question du prix de ces travaux se pose d’autant plus qu’ils ont été conçus pour la multiplicité. Les stratégies d’exposition du design graphique n’ont jamais été autant débattues. Alors que de nombreux théoriciens insistent sur une hybridation croissante entre les différents champs de l’art et du design, il est intéressant de comprendre en quoi ces deux sphères, dont l’histoire est intimement liée, se recroisent aujourd’hui autour de nouveaux enjeux. Ce numéro propose de regarder leurs frictions à travers plusieurs rencontres, portraits et études de cas. Par Caroline Bouige.
En ligne :	http://etapes.com/