[n° ou bulletin]
Titre : |
no242(2018:mars-avril) - 2018-03-01 - Dessin & Storytelling. Ruppert & Mulot. Joan Cornella. David Shrigley |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Simon Roussin (1987-....), Illustrateur |
Année de publication : |
2018 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Arts graphiques -- 21e siècle Arts graphiques -- République tchèque -- 20e siècle Communication visuelle -- 21e siècle Composition (industries graphiques) Étapes (Périodique) -- Histoire Livres -- Mise en page -- République tchèque -- 20e siècle Pyramid (Éditeur) -- Histoire Roussin, Simon (1987-....)
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Index. décimale : |
766 Arts graphiques |
Résumé : |
Entre l’avant et l’après, l’ici et l’ailleurs…. Dans Heartbreak Valley (image de couverture), Simon Roussin raconte l’histoire d’un détective Eliot Parsley qui voit le monde se plonger dans une obscurité sans fin, à la suite d’une éclipse solaire. Seule Heartbreak Valley reste dans la lumière. Sans lumière le récit ne peut avoir lieu.. l’obscurité règne sur le dessin. Les ténèbres empêchent d’avancer, l’action de se dérouler. Sans blanc, la page n’est pas.
Les images sont propices à exciter nos imaginations, à susciter un passé possible, un futur hypothétique. Elles nous permettent d’échapper à notre propre histoire pour se plonger dans le regard d’un autre et de voir le monde autrement qu’il est. Le noir, le vide au contraire, nous renvoie à nos sphères intérieures. Le propre du récit est sans doute de se situer dans un temps donné, qui donne à une situation et à des personnages la possibilité d’évoluer. On se raconte des histoires pour échapper au moment présent, pour donner un sens à une situation qu’on ne comprend pas. On se rattache à l’histoire comme à une pierre angulaire. Dans cet espace temps, des symboliques, des dynamiques, des mécanisme émergent, un fil narratif nous indique un chemin, une direction. On y voit plus clair. A l’inverse, ceux qui pratiquent la méditation choisissent de se plonger dans l’obscurité et de ne plus bouger pour se connecter à l’instant présent. C’est en cet instant précis, en s’extrayant de tout passé, de tout futur, de tout espace temps, et donc de tout schéma narratif, qu’ils entendent trouver une vérité profonde.
Aujourd’hui, étapes: a perdu celui qui actionné son histoire, son protagoniste. Nous avons erré un temps dans l’ombre, comme si, sans lui, tout ce projet n’avait plus vraiment de sens. Alors nous nous sommes plongés dans son histoire, nous avons essayé de la recomposer avec différentes personnes, de dessiner quelques contours.. Et petit à petit, reconstruisant le récit, le fil l’action, nous avons réactivé le générateur, réussi à y voir plus clair, comprendre l’avant, imaginer un après… guérir les maux par l’image. Ce numéro est dédié à Michel Chanaud et au storytelling… car sans lui et sans l’image et sa capacité à engendrer des mondes… aucune de ces pages n’aurait pu émerger.
PAR CAROLINE BOUIGE |
En ligne : |
http://etapes.com/etapes-242 |
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no242(2018:mars-avril) - 2018-03-01 - Dessin & Storytelling. Ruppert & Mulot. Joan Cornella. David Shrigley [texte imprimé] / Simon Roussin (1987-....), Illustrateur . - 2018. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Arts graphiques -- 21e siècle Arts graphiques -- République tchèque -- 20e siècle Communication visuelle -- 21e siècle Composition (industries graphiques) Étapes (Périodique) -- Histoire Livres -- Mise en page -- République tchèque -- 20e siècle Pyramid (Éditeur) -- Histoire Roussin, Simon (1987-....)
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Index. décimale : |
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Résumé : |
Entre l’avant et l’après, l’ici et l’ailleurs…. Dans Heartbreak Valley (image de couverture), Simon Roussin raconte l’histoire d’un détective Eliot Parsley qui voit le monde se plonger dans une obscurité sans fin, à la suite d’une éclipse solaire. Seule Heartbreak Valley reste dans la lumière. Sans lumière le récit ne peut avoir lieu.. l’obscurité règne sur le dessin. Les ténèbres empêchent d’avancer, l’action de se dérouler. Sans blanc, la page n’est pas.
Les images sont propices à exciter nos imaginations, à susciter un passé possible, un futur hypothétique. Elles nous permettent d’échapper à notre propre histoire pour se plonger dans le regard d’un autre et de voir le monde autrement qu’il est. Le noir, le vide au contraire, nous renvoie à nos sphères intérieures. Le propre du récit est sans doute de se situer dans un temps donné, qui donne à une situation et à des personnages la possibilité d’évoluer. On se raconte des histoires pour échapper au moment présent, pour donner un sens à une situation qu’on ne comprend pas. On se rattache à l’histoire comme à une pierre angulaire. Dans cet espace temps, des symboliques, des dynamiques, des mécanisme émergent, un fil narratif nous indique un chemin, une direction. On y voit plus clair. A l’inverse, ceux qui pratiquent la méditation choisissent de se plonger dans l’obscurité et de ne plus bouger pour se connecter à l’instant présent. C’est en cet instant précis, en s’extrayant de tout passé, de tout futur, de tout espace temps, et donc de tout schéma narratif, qu’ils entendent trouver une vérité profonde.
Aujourd’hui, étapes: a perdu celui qui actionné son histoire, son protagoniste. Nous avons erré un temps dans l’ombre, comme si, sans lui, tout ce projet n’avait plus vraiment de sens. Alors nous nous sommes plongés dans son histoire, nous avons essayé de la recomposer avec différentes personnes, de dessiner quelques contours.. Et petit à petit, reconstruisant le récit, le fil l’action, nous avons réactivé le générateur, réussi à y voir plus clair, comprendre l’avant, imaginer un après… guérir les maux par l’image. Ce numéro est dédié à Michel Chanaud et au storytelling… car sans lui et sans l’image et sa capacité à engendrer des mondes… aucune de ces pages n’aurait pu émerger.
PAR CAROLINE BOUIGE |
En ligne : |
http://etapes.com/etapes-242 |
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