Titre : |
Le Bouquet dans la peinture |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Joséphine Le Foll (1962 - ....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Citadelles & Mazenod |
Année de publication : |
2023 |
Importance : |
1 vol. (208 p.) |
Présentation : |
ill. en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85088-936-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Bouquets de fleurs -- Dans l'art Décoration florale -- Dans l'art Fleurs -- Dans l'art
|
Index. décimale : |
7.041 Iconographie - Être humain, portrait, études de scènes de la vie humaine, animaux, plantes |
Résumé : |
Si de nos jours, rien n’est plus banal que des fleurs dans un vase, cet usage est longtemps resté méconnu en Occident.
Alors que les premiers objets spécifiquement conçus et fabriqués pour contenir un bouquet datent de la fin du XVIe siècle, l’image du vase rempli de fleurs coupées est bien plus ancienne.
Elle est inventée au XIIIe siècle, dans un contexte sacré, pour représenter l’irreprésentable : l’incarnation du fils de Dieu dans le corps d’une jeune fille vierge.
La puissance conceptuelle et symbolique de ce « contenant fleuri » va permettre sa reprise dans la sphère profane, dans le portrait et la nature morte en particulier, sa signification s’adaptant sans perdre la valeur originelle de son contenu théologique.
Par un hasard qui n’en est peut-être pas un, c’est au moment où l’usage de mettre des fleurs coupées dans un vase commence à être mieux documenté, c’est-a -dire au siècle des Lumières alors que le sentiment religieux régresse, qu’un peintre comme Chardin entreprend de peindre un bouquet tel qu’il le voit et non plus avec les « yeux de l’esprit ».
Mais il faudra attendre l’époque des impressionnistes et du développement de l’horticulture, pour que les artistes commencent à reproduire sur la toile le bouquet « réel », placé devant leur chevalet.
Repris sans discontinuité depuis le XVIIe siècle et jusqu’en ce troisième millénaire, le motif révèle la puissance d’un attrait que ne peut justifier la traditionnelle et moraliste interprétation de symbole de vanité et du caractère éphémère de l’existence.
Inventée pour figurer le mystère d’une gestation, l’image du vase de fleurs est devenue la métaphore d’une créativité intérieure, féconde et vivante. |
Le Bouquet dans la peinture [texte imprimé] / Joséphine Le Foll (1962 - ....), Auteur . - Paris : Citadelles & Mazenod, 2023 . - 1 vol. (208 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm. ISBN : 978-2-85088-936-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Bouquets de fleurs -- Dans l'art Décoration florale -- Dans l'art Fleurs -- Dans l'art
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Index. décimale : |
7.041 Iconographie - Être humain, portrait, études de scènes de la vie humaine, animaux, plantes |
Résumé : |
Si de nos jours, rien n’est plus banal que des fleurs dans un vase, cet usage est longtemps resté méconnu en Occident.
Alors que les premiers objets spécifiquement conçus et fabriqués pour contenir un bouquet datent de la fin du XVIe siècle, l’image du vase rempli de fleurs coupées est bien plus ancienne.
Elle est inventée au XIIIe siècle, dans un contexte sacré, pour représenter l’irreprésentable : l’incarnation du fils de Dieu dans le corps d’une jeune fille vierge.
La puissance conceptuelle et symbolique de ce « contenant fleuri » va permettre sa reprise dans la sphère profane, dans le portrait et la nature morte en particulier, sa signification s’adaptant sans perdre la valeur originelle de son contenu théologique.
Par un hasard qui n’en est peut-être pas un, c’est au moment où l’usage de mettre des fleurs coupées dans un vase commence à être mieux documenté, c’est-a -dire au siècle des Lumières alors que le sentiment religieux régresse, qu’un peintre comme Chardin entreprend de peindre un bouquet tel qu’il le voit et non plus avec les « yeux de l’esprit ».
Mais il faudra attendre l’époque des impressionnistes et du développement de l’horticulture, pour que les artistes commencent à reproduire sur la toile le bouquet « réel », placé devant leur chevalet.
Repris sans discontinuité depuis le XVIIe siècle et jusqu’en ce troisième millénaire, le motif révèle la puissance d’un attrait que ne peut justifier la traditionnelle et moraliste interprétation de symbole de vanité et du caractère éphémère de l’existence.
Inventée pour figurer le mystère d’une gestation, l’image du vase de fleurs est devenue la métaphore d’une créativité intérieure, féconde et vivante. |
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