Titre : |
New York |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Philippe Delhomme (1959-....), Illustrateur ; Frédéric Bortolotti (1965-....), Technicien graphique ; Heidi Ellison, Traducteur ; Marie Aucouturier, Auteur |
Editeur : |
Paris : L. Vuitton |
Année de publication : |
2013 |
Collection : |
Louis Vuitton travel book, ISSN 2555-1884 |
Importance : |
1 vol. (non paginé) |
Présentation : |
ill. en coul., couv. ill. en coul. |
Format : |
20 x 29 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-917781-70-8 |
Langues : |
Anglais (eng) Français (fre) |
Catégories : |
Delhomme, Jean-Philippe (1959-....) New York (N.Y.) -- Ouvrages illustrés
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Index. décimale : |
741(092) Dessinateurs |
Résumé : |
«Je voulais montrer ce qui n'apparaît jamais dans les guides. Comme ce studio de musique fondé par Jimi Hendrix un an avant sa mort et resté tel quel depuis les années 1970 ou cet appartement d'Harlem, où une pianiste de jazz, Marjorie Eliot, a pris l'habitude de donner des concerts tous les dimanches après-midi.»
Des lieux insolites que seuls les initiés connaissent. Mais aussi des lieux oubliés, quasiment ignorés par les jeunes New-Yorkais.
«On parle souvent de l'énergie et de la puissance incroyable de cette ville, mais ce qui me frappe davantage, c'est cette ambiance nostalgique, ce vieux New York qui disparaît».
La mélancolie pointe donc sur les nombreuses gouaches rassemblées ici. Comme sur cette image, peut-être la préférée de l'artiste, qui esquisse un gratte-ciel Art déco et sa petite boutique de souvenirs en plein cœur de Wall Street.
Depuis quelques semaines, la vitrine désuète a disparu, remplacée par un hôtel de standing. Des façades, il y en a beaucoup d'autres dans ce carnet de route: celles de la 42e Rue comme figées dans les années 1950, celles aussi des immeubles gothiques de l'East River ou celles encore des cast-iron buildings à l'architecture métallique de Soho.
Surmontées de billboards (ces grands panneaux publicitaires), de néons, d'énormes lettres en relief, de grues ou d'échafaudages, les façades sont toutes représentées avec cette lumière particulière qui accentue le côté graphique de la ville. «C'est une lumière très forte, très pure, très différente aussi de celle que l'on voit à Paris. Comme un coup de projecteur, elle donne encore plus de relief aux choses: les gens ont souvent l'air d'apparaître sur une scène de théâtre.»
«J'ai souvent associé mes images à des commentaires humoristiques mais, cette fois-ci, je voulais plutôt saisir des ambiances. Sans ironie.»
Capter l'essence de la ville avec des images denses comme des instantanés
On ne croise donc pas son célèbre Unknown Hipster (New-Yorkais barbu et décalé), mais plutôt des joggeurs et des dog-sitters dans Central Park, des jeunes skateurs à ¬Chelsea, des branchés devant une salle de concert de l'East ¬Village, des Cubains qui dansent sur la plage de Coney ¬Island, des voyageurs en transit à la gare de Grand Central…
Pour retranscrire ces petits moments du quotidien, Jean-Philippe Delhomme s'est promené dans les rues de New York appareil photo en main pendant un an et demi. «C'était la seule façon de pouvoir saisir l'essence de la ville, de garder à ¬l'esprit ces moments fugitifs. Je voulais des dessins assez poussés, pas des croquis, mais des images denses un peu comme dans un livre de photos justement.»
Cette densité, on la retrouve d'ailleurs dans presque toutes ces pages, toujours très colorées, comme saturées de pigments et sans aucun «blanc». On y reconnaît aussi l'influence de la photographie. «Je suis allé à Coney Island - que je ne connaissais pas - en pensant à ces clichés de Weegee pris dans les années 1950», confirme l'illustrateur.
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New York [texte imprimé] / Jean-Philippe Delhomme (1959-....), Illustrateur ; Frédéric Bortolotti (1965-....), Technicien graphique ; Heidi Ellison, Traducteur ; Marie Aucouturier, Auteur . - Paris : L. Vuitton, 2013 . - 1 vol. (non paginé) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 20 x 29 cm. - ( Louis Vuitton travel book, ISSN 2555-1884) . ISBN : 978-2-917781-70-8 Langues : Anglais ( eng) Français ( fre)
Catégories : |
Delhomme, Jean-Philippe (1959-....) New York (N.Y.) -- Ouvrages illustrés
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Index. décimale : |
741(092) Dessinateurs |
Résumé : |
«Je voulais montrer ce qui n'apparaît jamais dans les guides. Comme ce studio de musique fondé par Jimi Hendrix un an avant sa mort et resté tel quel depuis les années 1970 ou cet appartement d'Harlem, où une pianiste de jazz, Marjorie Eliot, a pris l'habitude de donner des concerts tous les dimanches après-midi.»
Des lieux insolites que seuls les initiés connaissent. Mais aussi des lieux oubliés, quasiment ignorés par les jeunes New-Yorkais.
«On parle souvent de l'énergie et de la puissance incroyable de cette ville, mais ce qui me frappe davantage, c'est cette ambiance nostalgique, ce vieux New York qui disparaît».
La mélancolie pointe donc sur les nombreuses gouaches rassemblées ici. Comme sur cette image, peut-être la préférée de l'artiste, qui esquisse un gratte-ciel Art déco et sa petite boutique de souvenirs en plein cœur de Wall Street.
Depuis quelques semaines, la vitrine désuète a disparu, remplacée par un hôtel de standing. Des façades, il y en a beaucoup d'autres dans ce carnet de route: celles de la 42e Rue comme figées dans les années 1950, celles aussi des immeubles gothiques de l'East River ou celles encore des cast-iron buildings à l'architecture métallique de Soho.
Surmontées de billboards (ces grands panneaux publicitaires), de néons, d'énormes lettres en relief, de grues ou d'échafaudages, les façades sont toutes représentées avec cette lumière particulière qui accentue le côté graphique de la ville. «C'est une lumière très forte, très pure, très différente aussi de celle que l'on voit à Paris. Comme un coup de projecteur, elle donne encore plus de relief aux choses: les gens ont souvent l'air d'apparaître sur une scène de théâtre.»
«J'ai souvent associé mes images à des commentaires humoristiques mais, cette fois-ci, je voulais plutôt saisir des ambiances. Sans ironie.»
Capter l'essence de la ville avec des images denses comme des instantanés
On ne croise donc pas son célèbre Unknown Hipster (New-Yorkais barbu et décalé), mais plutôt des joggeurs et des dog-sitters dans Central Park, des jeunes skateurs à ¬Chelsea, des branchés devant une salle de concert de l'East ¬Village, des Cubains qui dansent sur la plage de Coney ¬Island, des voyageurs en transit à la gare de Grand Central…
Pour retranscrire ces petits moments du quotidien, Jean-Philippe Delhomme s'est promené dans les rues de New York appareil photo en main pendant un an et demi. «C'était la seule façon de pouvoir saisir l'essence de la ville, de garder à ¬l'esprit ces moments fugitifs. Je voulais des dessins assez poussés, pas des croquis, mais des images denses un peu comme dans un livre de photos justement.»
Cette densité, on la retrouve d'ailleurs dans presque toutes ces pages, toujours très colorées, comme saturées de pigments et sans aucun «blanc». On y reconnaît aussi l'influence de la photographie. «Je suis allé à Coney Island - que je ne connaissais pas - en pensant à ces clichés de Weegee pris dans les années 1950», confirme l'illustrateur.
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