Titre de série : |
La tétralogie du monstre, 1. |
Titre : |
Le sommeil du monstre |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Enki Bilal (1951-....), Auteur |
Editeur : |
Genève : Les Humanoïdes Associés |
Année de publication : |
impr. 1998, cop. 1998. |
Collection : |
La tétralogie du monstre num. 1. |
Importance : |
1 vol. (69 p.) |
Présentation : |
ill. en coul., couv. en coul. |
Format : |
32 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7316-1345-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Bandes dessinées d'aventures Bandes dessinées de science-fiction Bilal, Enki (1951-....)
|
Index. décimale : |
741.5(092) Auteurs de BD |
Résumé : |
J'ai 10 jours, je me souviens... L'explosion terrible qui déchire le ciel de nuit et fait pleuvoir dans l'hôpital n'est ni un tir de mortier, ni un tir d'artillerie, ni une bombe...
C'est un coup de tonnerre de mon tout premier orage. Une colère du ciel qui me rassure, autrement plus impressionnante que le feu des hommes... Car je suis un orphelin de dix jours, heureux de sentir la nature plus forte qu'eux.
Ce même jour J.10, une infirmière dépose un paquet dans le grand lit blanc, entre Amir et moi. Ce paquet de quelques heures à peine s'appelle Leyla Mirkovic...
Pour la première fois, nous voici réunis tous les trois. Nos têtes encastrées les unes dans les autres et nos corps tendus comme les branches d'une étoile...
Je me mets à l'écoute des bruits de nos vies. Je suis l'aîné vieux de dix jours,l'orphelin heureux qui aime Leyla, qui aime Amir et qui aime le bruit du ciel en colère.
La tétralogie du Monstre est une histoire à trois voix. Celles de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux quatre coins du monde.
Il s'agit avant tout d'un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des imagés écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, "lieu" de naissance d'Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d'une entêtante conjugaison passé-présent-futur.
Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir. Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste. |
La tétralogie du monstre, 1.. Le sommeil du monstre [texte imprimé] / Enki Bilal (1951-....), Auteur . - Genève : Les Humanoïdes Associés, impr. 1998, cop. 1998. . - 1 vol. (69 p.) : ill. en coul., couv. en coul. ; 32 cm.. - ( La tétralogie du monstre; 1.) . ISBN : 978-2-7316-1345-2 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Bandes dessinées d'aventures Bandes dessinées de science-fiction Bilal, Enki (1951-....)
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Index. décimale : |
741.5(092) Auteurs de BD |
Résumé : |
J'ai 10 jours, je me souviens... L'explosion terrible qui déchire le ciel de nuit et fait pleuvoir dans l'hôpital n'est ni un tir de mortier, ni un tir d'artillerie, ni une bombe...
C'est un coup de tonnerre de mon tout premier orage. Une colère du ciel qui me rassure, autrement plus impressionnante que le feu des hommes... Car je suis un orphelin de dix jours, heureux de sentir la nature plus forte qu'eux.
Ce même jour J.10, une infirmière dépose un paquet dans le grand lit blanc, entre Amir et moi. Ce paquet de quelques heures à peine s'appelle Leyla Mirkovic...
Pour la première fois, nous voici réunis tous les trois. Nos têtes encastrées les unes dans les autres et nos corps tendus comme les branches d'une étoile...
Je me mets à l'écoute des bruits de nos vies. Je suis l'aîné vieux de dix jours,l'orphelin heureux qui aime Leyla, qui aime Amir et qui aime le bruit du ciel en colère.
La tétralogie du Monstre est une histoire à trois voix. Celles de Nike, Leyla et Amir, orphelins de Sarajevo aux quatre coins du monde.
Il s'agit avant tout d'un travail sur la mémoire. Mémoire individuelle et collective, où se mêlent des imagés écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, "lieu" de naissance d'Enki Bilal (pays à peine disloqué que déjà sorti des mémoires), et des images peintes d'une entêtante conjugaison passé-présent-futur.
Mémoire prospective aussi, potentielle, élargie des Balkans au reste du monde, comme dans un miroir. Ce monde, seul endroit, il faut bien le dire, qui nous reste. |
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