Titre : |
L'épopée de l'art indien en Asie du Sud-est |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Delahoutre ; Véronique Crombé, Auteur ; Mireille Vautier, Photographe |
Editeur : |
Paris : Citadelles & Mazenod |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
247 p. |
Présentation : |
ill. en coul. |
Format : |
33 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85088-262-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Art -- Asie du Sud-Est Art bouddhique Art hindou Art indien (de l'Inde) -- Asie du Sud-Est Asie du Sud-Est -- Civilisation
|
Index. décimale : |
7.032.14 Art indien et de l'Asie du Sud-Est |
Résumé : |
L'expansion de l'art indien en Asie du sud-est fut une véritable épopée, dans le plein sens du terme, et cette aventure ressort tout autant de l'histoire que de la légende et du mythe. Forts d'une longue tradition de contacts commerciaux avec le monde méditerranéen, les Indiens du début de l'ère chrétienne se tournèrent vers l'Asie du Sud-Est où ils établirent rapidement des comptoirs, en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge, à Java, dans la péninsule malaise et dans le delta du Mékong. Cette présence indienne, que ne motivait aucune volonté de conquête territoriale et qui ne fut jamais appuyée par une force militaire, demeura toujours pacifique. Dans le domaine religieux, hindouisme et bouddhisme s'implantèrent progressivement, apportant l'iconographie et les doctrines qui leur étaient propres, sans pour autant éliminer les cultes locaux. L'hindouisme devait par la suite décliner, laissant la prééminence au bouddhisme dans l'ensemble de la région. Entre temps, la démarcation entre les deux religions s'était toutefois amoindrie, le bouddhisme ayant intégré, outre des emprunts aux croyances autochtones, un certain nombre d'éléments issus de l'hindouisme. C'est donc bien d'un art indien, ou au moins indianisé, dont on peut parler, dans ces régions où bouddhisme et hindouisme cohabitèrent en bonne harmonie avec les cultures locales. Les monuments subsistant aujourd'hui restent souvent, en dépit des outrages du temps, d'une imposante majesté et exercent sur le visiteur une indicible fascination. Il y eut, en Asie du Sud-Est, un double phénomène d'absorption, chaque culture adoptant, puis adaptant doctrines religieuses, modèles esthétiques et iconographiques, leur apportant à chaque fois sa griffe propre pour aboutir à des styles artistiques originaux. Et l'art indien se perpétuait ainsi, développant au-delà de sa terre d'origine des ramifications nouvelles. |
L'épopée de l'art indien en Asie du Sud-est [texte imprimé] / Michel Delahoutre ; Véronique Crombé, Auteur ; Mireille Vautier, Photographe . - Paris : Citadelles & Mazenod, 2008 . - 247 p. : ill. en coul. ; 33 cm. ISBN : 978-2-85088-262-3 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Art -- Asie du Sud-Est Art bouddhique Art hindou Art indien (de l'Inde) -- Asie du Sud-Est Asie du Sud-Est -- Civilisation
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Index. décimale : |
7.032.14 Art indien et de l'Asie du Sud-Est |
Résumé : |
L'expansion de l'art indien en Asie du sud-est fut une véritable épopée, dans le plein sens du terme, et cette aventure ressort tout autant de l'histoire que de la légende et du mythe. Forts d'une longue tradition de contacts commerciaux avec le monde méditerranéen, les Indiens du début de l'ère chrétienne se tournèrent vers l'Asie du Sud-Est où ils établirent rapidement des comptoirs, en Birmanie, en Thaïlande, au Cambodge, à Java, dans la péninsule malaise et dans le delta du Mékong. Cette présence indienne, que ne motivait aucune volonté de conquête territoriale et qui ne fut jamais appuyée par une force militaire, demeura toujours pacifique. Dans le domaine religieux, hindouisme et bouddhisme s'implantèrent progressivement, apportant l'iconographie et les doctrines qui leur étaient propres, sans pour autant éliminer les cultes locaux. L'hindouisme devait par la suite décliner, laissant la prééminence au bouddhisme dans l'ensemble de la région. Entre temps, la démarcation entre les deux religions s'était toutefois amoindrie, le bouddhisme ayant intégré, outre des emprunts aux croyances autochtones, un certain nombre d'éléments issus de l'hindouisme. C'est donc bien d'un art indien, ou au moins indianisé, dont on peut parler, dans ces régions où bouddhisme et hindouisme cohabitèrent en bonne harmonie avec les cultures locales. Les monuments subsistant aujourd'hui restent souvent, en dépit des outrages du temps, d'une imposante majesté et exercent sur le visiteur une indicible fascination. Il y eut, en Asie du Sud-Est, un double phénomène d'absorption, chaque culture adoptant, puis adaptant doctrines religieuses, modèles esthétiques et iconographiques, leur apportant à chaque fois sa griffe propre pour aboutir à des styles artistiques originaux. Et l'art indien se perpétuait ainsi, développant au-delà de sa terre d'origine des ramifications nouvelles. |
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